Le Shanhaijing 山海經, Livre des monts et des mers ou Classique des montagnes et des mers est un recueil de données géographiques et de légendes de l’Antiquité chinoise composé entre les Royaumes combattants et les Han. Ses éditeurs principaux, Liu Xiang et son fils Liu Xin des Han occidentaux, l’attribuèrent à Yu le Grand ou à son assistant Bo Yi. C’est la source principale des mythes chinois anciens encore très populaires. Lu Xun a évoqué dans Achang et le Shanhaijing le plaisir que lui en procura la lecture dans son enfance.
La version actuelle est essentiellement celle des Han, commentée sous les Jin par Guo Pu (276-324) puis sous les Qing par Bi Yuan (1730-1797) (Shanhaijingjiaozheng ) et He Yixing (Shanhaijingjianshu ). Certains estiment que des éléments pourraient encore avoir été ajoutés à l'ensemble du temps de Guo Puzeng.
Le Shanhaijing contenait à l’origine des illustrations encore connues au , puisque Tao Yuanming les mentionne dans un poème. Certains pensent même que l’ouvrage fut composé autour d'elles, le texte actuel étant un commentaire ; elles disparurent par la suite. L’ouvrage fut de nouveau illustré sous les Qing.
L’attribution à Yu le Grand ou Bo Yi fut contestée dès les Wei du Nord par le mandarin Li Daoyuan, qui le premier y vit la trace de multiples auteurs. L’attribution originelle conserva néanmoins longtemps des partisans.
Le Shanhaijing comprend 39 textes répartis en 18 fascicules, pour un total de 31 000 caractères. L’ensemble est divisé en quatre sections :
Le Livre des montagnes ou Livre des montagnes des cinq trésors , en 5 fascicules, représente les deux tiers de l’ouvrage. Considérée comme la partie la plus ancienne, cette section contient le plus d’informations géographiques.
Le Livre des terres au delà des mers en quatre fascicules ;
Le Livre des vastes étendues sauvages en quatre fascicules est considéré comme le plus fantaisiste ; il mentionne une soixantaine de contrées lointaines peuplées d’êtres fantastiques.
Le Livre des terres entre les mers en cinq fascicules ;
vignette|Chien céleste à l'origine des éclipses.
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vignette|Sculpture d'un fenghuang au Palais d'Été de Pékin. vignette|Représentation européenne de 1656 Le fenghuang () ou phénix chinois est un oiseau mythique qui règne sur tous les autres oiseaux. On dit qu'il est le plus doux et le plus sage des oiseaux. Les mâles sont appelés feng (鳳) et les femelles huang (凰). Cette distinction des sexes est parfois éclipsée pour ne former qu'une seule entité féminine. En effet cet oiseau est souvent associé au dragon (dont il est parfois considéré comme le parent) qui est son pendant masculin.
Fuxi, Fo Hi ou Fu Hsi (sinogrammes : 伏羲 - 伏犧 pīnyīn : Fú xī) est un personnage mythique de la mythologie chinoise dont l’origine remonte à l’antiquité, héros civilisateur, chef du peuple Huaxia, fondateur de la médecine traditionnelle chinoise, créateur de caractères chinois, et le premier dieu des trois Augustes (三皇, sān huáng). Il apparait aussi sous les noms de Paoxi (庖犧-庖棲 Páo xī), Mixi (宓羲 Mì xī), Taihao (太昊-太皞 Tài hào), Baoxi(包牺 Bāo xī), Fuxi(伏戏 Fú xì),Xihuang(牺皇 Xī huáng), Huangxi(皇羲 Huáng xī), Fuxi(伏牺 Fú xī).
thumb|300px|Dragon sur le sanctuaire principal du temple de Longshan à Taipei. Le dragon oriental est l'un des deux grands types de dragons et s'oppose au dragon européen du fait de son apparence physique particulière longue et sans ailes et de ce qu'il symbolise. Il représente les forces de la nature et dès lors doit être considéré avec précaution car, comme la nature, il peut être dangereux. Différentes formes, aux noms différents, existent en Asie, néanmoins de morphologie assez semblable.