vignette|Sculpture d'un fenghuang au Palais d'Été de Pékin.
vignette|Représentation européenne de 1656
Le fenghuang () ou phénix chinois est un oiseau mythique qui règne sur tous les autres oiseaux.
On dit qu'il est le plus doux et le plus sage des oiseaux. Les mâles sont appelés feng (鳳) et les femelles huang (凰). Cette distinction des sexes est parfois éclipsée pour ne former qu'une seule entité féminine. En effet cet oiseau est souvent associé au dragon (dont il est parfois considéré comme le parent) qui est son pendant masculin.
Il était d'ailleurs l'emblème personnel de l'impératrice (celui de l'empereur étant le dragon), et apparaissait pour annoncer, comme le qilin, la naissance d'un grand philosophe.
Le fenghuang est parfois confondu avec l'oiseau vermillon du sud ; en fait, le fenghuang est un oiseau vivant sur Terre, tandis que l'oiseau vermillon est un esprit du zodiaque.
Dans la province de Hubei sous le royaume de Chu ( – -223), l'oiseau à neuf têtes était une des premières formes du phœnix.
Dans les dynasties chinoises les plus récentes, le fenghuang est le symbole de l'impératrice, tandis que le dragon est le symbole de l'Empereur. Il n'est donc pas rare de voir cette dualité dans les bâtiments impériaux.
Fichier:10th century chinese wall panel - detail 08.jpg|Sculpture chinoise de 960
Fichier:A Phoenix Standing on a Chinese Parasol Tree by Cixi.jpg|Phœnix sur un arbre parasol, peinture de 1890.
Fichier:Longshan Temple - Fenghuang.jpg|Un ''fenghuang'' sur le toit du [[Temple Longshan (Taipei)|temple Longshan]] à [[Taipei]]
Fichier:Basin with dragon and phoenix design, Jingdezhen ware, China, Ming dynasty, Wanli era, 1573-1620 AD, ceramic, overglaze enamel - Tokyo National Museum - Tokyo, Japan - DSC08359.jpg|Céramique chinoise représentant un phénix et un dragon
清金凤簪.jpg|[[Épingle à cheveux chinoise|Épingle à cheveux]] de la [[dynastie Qing]] évoquant le ''fenghuang''
Mythologie chinoise
Quatre animaux
Qilin
Tours Phoenix
Jean-Pierre Diény, « Le Fenghuang et le phénix », Cahiers d'Extrême-Asie, 1989, volume 5, numéro 5, p.