Concept

Théâtre des Champs-Élysées

Résumé
Le théâtre des Champs-Élysées est une salle de spectacle située 15, avenue Montaigne, dans le , qui a été inaugurée le . Le bâtiment abrite en réalité trois salles : une grande salle à l’italienne, le Théâtre des Champs-Élysées () destinée à l'opéra, à la danse et à la musique ; et deux salles consacrées au théâtre : une salle moyenne de 601 places, la Comédie des Champs-Élysées, et une petite salle de 230 places, le Studio des Champs-Élysées. La Caisse des dépôts et consignations est propriétaire des murs (donc du 15 avenue Montaigne comprenant également le restaurant Gigi, et le restaurant-cabaret Le Manko) depuis 1970, et mécène principal des programmations des différentes salles. Fichier:Antoine Bourdelle, 1910-12, Apollon et sa méditation entourée des 9 muses (The Meditation of Apollon and the Muses), bas-relief, Théâtre des Champs Elysées DSC09313.jpg|Bas-relief de la façade par Antoine Bourdelle. Fichier:La Sonate theatre champs elysees 1505818 03.jpg|L'orgue de la salle. Fichier:La Sonate theatre champs elysees 1505818 02.jpg|La ''Sonate'' dans la salle. Construit en 1913 dans un style sobre et rigoureux, le bâtiment est considéré comme l’un des premiers représentants du style Art déco en architecture. Il abrite trois salles de spectacle et un restaurant au sommet, aligné sur les immeubles voisins de trois niveaux. Il était initialement prévu que la structure soit en acier, ce qui avait poussé son premier directeur, Gabriel Astruc, à choisir les architectes Henry Fivaz et Roger Bouvard. En 1910, Henry Van de Velde est « appuyé » à Bouvard. Van de Velde fait la connaissance d'Auguste Perret un an après ; c'est alors que la structure est envisagée en béton. Ayant fait appel à l'entreprise Perret pour l'ossature en béton, Van de Velde est finalement évincé du projet. Auguste Perret transige un peu avec ses principes : s'il affirme ultérieurement que le « béton se suffit à lui-même », il habille ici la façade de plaques de travertin et le cadre de scène de plaques de marbre de l'Allier, où sont intégrés plusieurs bas-reliefs en partie basse de l’édifice, de gauche à droite, cinq allégories des arts : La Sculpture et l’Architecture, La Musique, La Tragédie, La Comédie et La Danse, en marbre blanc par Bourdelle.
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