vignette|redresse=1.2|Cérémonie d'ouverture de la bouche pratiquée sur une momie avant la mise au tombeau.
Le rituel funéraire dans l'Égypte antique comprend le rituel de l'embaumement, la momification et le rituel de l'ouverture de la bouche suivi de l'inhumation avec les biens funéraires spécifiques censés être nécessaires dans l'au-delà.
vignette|gauche|redresse=3|Procession funéraire représentée dans le Livre des morts.
Momification en Égypte antique
vignette|Momie du Musée du Louvre.|alt=photographie d'une momie au Musée du Louvre
Dès le début du troisième millénaire avant notre ère, les Égyptiens se sont attachés à préserver les corps de leurs morts. Les premiers essais ne concernent d'abord que la famille royale. La plus ancienne momie royale à avoir été retrouvée est celle du roi . La méthode employée est très rudimentaire. Les corps sont enveloppés dans des linges gorgés de résine ou de plâtre et le visage est peint sur la toile (entre 2600 et 2100 avant notre ère). L'éviscération abdominale commence à être pratiquée dans les débuts de la , sur le corps de la reine par exemple, mais est loin d'être systématique.
Les techniques commencent à être plus efficaces à partir du Moyen Empire. L'éviscération devient habituelle sous la (entre 1990 et 1784 avant notre ère) comme en témoigne la présence de vases canopes dans les tombes pour recueillir les viscères momifiées. Chaque vase contient un organe spécifique et correspond à un point cardinal et une entité. Ils sont au nombre de quatre : Amset, Hâpi, Douamoutef et Kébehsénouf.
À partir de la seconde moitié du deuxième millénaire, la momification atteint son meilleur niveau. Sous le Nouvel Empire et à la Basse époque, la momification de la dépouille mortelle d'un personnage de haut rang (roi, noble, grand-prêtre) ou d'un animal sacré comme le taureau Apis s'étale sur une durée de soixante-dix jours. Le jour du décès, la famille confie le corps aux embaumeurs qui le placent dans la « Tente de purification » pour le laver et l'oindre.
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A large part of ancient built environments in earthquake prone areas have been accomplished exclusively thanks to the experience that their builders developed over centuries of practice. Several of the resulting techniques have showed a satisfactory perfor ...
vignette|Hiéroglyphes représentant des créatures mythologiques vignette|Scène d'offrande sur les parois du Grand temple d'Abou Simbel Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter tous les phénomènes qu'ils pouvaient observer à travers le prisme de croyances séculaires. La notion de cycle y est essentielle : le cycle circadien : (re)naissance du Soleil le matin et disparition le soir (Khépri - Rê - Atoum) ; le cycle annuel avec l'inondation du Nil qui pouvait être source de joie comme de peine (en cas de trop faible ou trop forte crue) ; le cycle de la vie avec les naissances qui succèdent aux morts (bien que les Égyptiens ne crussent pas en une réincarnation terrestre, mais en l'immortalité de l'âme).
vignette|Osiris entouré par Horus et Isis. . Les dieux et déesses de l’Égypte antique représentent une foule considérable de plus d'un millier de puissances surnaturelles ; divinités cosmogoniques, divinités provinciales, divinités locales, divinités funéraires, personnification de phénomènes naturels ou de concepts abstraits, ancêtres déifiés, démons, génies, divinités étrangères importées, etc. Le mot égyptien pour dieu est netjer et son plus ancien hiéroglyphe représente vraisemblablement un mat enveloppé de bandelettes de tissu.
(« Qui aime son père », en grec ancien ) puis Théa Néôtera Philopatris (« Déesse nouvelle qui aime sa patrie », en grec ancien ) est une reine d'Égypte antique de la dynastie lagide née vers et morte le Elle règne sur l'Égypte entre 51 et avec ses frères-époux et puis aux côtés du général romain Marc Antoine. Elle est célèbre pour avoir été la compagne de Jules César puis de Marc Antoine avec lesquels elle a eu plusieurs enfants.