vignette|Hiéroglyphes représentant des créatures mythologiques
vignette|Scène d'offrande sur les parois du Grand temple d'Abou Simbel
Les Égyptiens de l'Antiquité ont cherché à interpréter tous les phénomènes qu'ils pouvaient observer à travers le prisme de croyances séculaires. La notion de cycle y est essentielle :
le cycle circadien : (re)naissance du Soleil le matin et disparition le soir (Khépri - Rê - Atoum) ;
le cycle annuel avec l'inondation du Nil qui pouvait être source de joie comme de peine (en cas de trop faible ou trop forte crue) ;
le cycle de la vie avec les naissances qui succèdent aux morts (bien que les Égyptiens ne crussent pas en une réincarnation terrestre, mais en l'immortalité de l'âme).
Mythe de la création du monde en Égypte antique
La grande diversité du culte de l'Égypte antique se retrouve également dans les mythes de la création qui varient en fonction des régions (ou même des villes) et de leurs dieux tutélaires : Rê, Isis, Seth, Horus, Anubis. Ainsi, ce n'est pas une, mais plusieurs cosmogonies (mythes de la création du Monde) qui coexistaient dans les différentes parties du royaume. Les plus connues sont celles d'Héliopolis, d'Hermopolis, de Thèbes et de Syène (Éléphantine-Assouan).
Les cosmogonies admettent toutes l'existence d'un principe créateur, mais chaque nome voit dans son dieu tutélaire le démiurge à l'origine de cette création. La cosmogonie la plus répandue est celle d'Héliopolis qui a pour créateur un démiurge solaire (Rê sous l'une de ses formes) et donne une généalogie divine descendant jusqu'au dieu pharaonique Horus.
Mythe d'Osiris
Pour les anciens Égyptiens, l'univers n'était au commencement qu'un grand océan primordial nommé le Noun. C'est du Noun que naquit Atoum, le soleil. Atoum engendra Shou (le dieu du souffle) et Tefnout (la déesse de l'humidité). Shou sépara le ciel de la terre. Ainsi naquirent Nout (la déesse du ciel) et Geb (le dieu de la terre). De l'union de Nout et Geb naquirent trois fils : Osiris, Horus l'Ancien et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys.
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Le cours explore les mythes et les textes fondateurs des cultures antiques (Monde biblique, Grèce, Rome, Egypte). Explorant leurs significations, leurs réceptions, il s'agit de dérouler une histoire d
vignette|redresse=1.2|Cérémonie d'ouverture de la bouche pratiquée sur une momie avant la mise au tombeau. Le rituel funéraire dans l'Égypte antique comprend le rituel de l'embaumement, la momification et le rituel de l'ouverture de la bouche suivi de l'inhumation avec les biens funéraires spécifiques censés être nécessaires dans l'au-delà. vignette|gauche|redresse=3|Procession funéraire représentée dans le Livre des morts. Momification en Égypte antique vignette|Momie du Musée du Louvre.
vignette|Temple d'Isis à PhilæUn temple de l'Égypte antique est un édifice religieux dédié au culte d'une ou plusieurs divinités en Égypte ancienne. Souvent associé avec un important complexe comprenant des habitations pour les prêtres, des ateliers de production divers, des entrepôts et éventuellement une maison de vie, le temple forme un complexe culturel, économique et agricole d'importance capitale dans l'Égypte ancienne. Ils étaient construits pour le culte officiel des dieux et la commémoration des pharaons dans l'Égypte antique et dans les régions sous contrôle égyptien.
vignette|Autel consacré à Thot (Djehuty) d'un pratiquant kémite tchèque. vignette|L'Ânkh, le symbole du kémitisme et du netjerisme. Le kémitisme ou khémitisme (ou netjerisme en France), est un ensemble de croyances et de pratiques qui trouvent leurs origines actuelles aux États-Unis dans les années 1970 et qui s'inspirent librement de la religion de l'Égypte antique. Le kémitisme est une spiritualité s'inspirant de la religion de l'Égypte antique.
Dendara, July 16, 54 BCE, began the reconstruction of the temple dedicated to the goddess Hathor. Founded under Ptolemy XII, the temple studied here stands at the end of an architectural tradition developed over three millennia. Its state of conservation i ...