Rome antiquevignette|upright=1.6|Carte de la ville de Rome au (Nouveau Larousse Illustré, , 1866-1877). vignette|upright=1.6|Évolution de la Rome antique et de l'Empire byzantin. La Rome antique est à la fois la ville de Rome et l'État qu'elle fonde dans l'Antiquité. L'idée de Rome antique est inséparable de celle de la culture latine. Ce regroupement de villages au parvint à dominer l'ensemble du monde méditerranéen et de l'Europe de l'Ouest du au par la conquête militaire et par l'assimilation des élites locales.
Consul (Rome antique)Les consuls sont des magistrats romains dont la fonction serait apparue lors de la fondation de la République, et qui sera abolie par Justinien en 541. Ils formaient un collège de deux magistrats qui, jusqu'au principat d'Auguste, étaient élus pour un an par le peuple romain réuni en comices centuriates. Ils exercaient l', pouvoir suprême civil et militaire, et commandaient les armées. Leur pouvoir n'était toutefois pas absolu car ils l'exerçaient sous le contrôle du Sénat et étaient exposés à l'éventuelle action d'obstruction d'un tribun de la plèbe.
Empereur romainUn 'empereur romain' est le principal dirigeant de l'Empire romain, depuis la fin de la République romaine avec Auguste (en ) jusqu'à la chute des empires et principautés issues de la décomposition de l'empire byzantin. Dans la période antique, le terme ne définit pas de fonction précise et légale mais plutôt un conglomérat de pouvoirs, initialement liés à des fonctions de la période républicaine ; cette accumulation de pouvoirs a évolué au fil des siècles.
Province romainethumb|400px|Carte des provinces de l'Empire romain en 116. Sous la Rome antique, les provinces, ou provinciae en latin, sont des subdivisions territoriales hors d'Italie, sur lesquelles s'applique l'autorité militaire et civile d'un magistrat (gouverneur ayant rang de préteur ou de consul). Initialement, le terme de provincia désigne de manière générale un territoire d'exercice et de compétence d'un magistrat particulier pour des sujétions particulières.
TogeLa toge (du latin ) est le vêtement de dessus, de laine épaisse, porté par les citoyens de la Rome antique. Vêtement essentiellement masculin, la toge se porte au-dessus d'une tunique à manches courtes. Elle couvre le bras gauche et laisse le bras droit dégagé. La draperie forme des plis caractéristiques : pli en demi-cercle sous le bras droit (le sinus) et plis produits en relevant une partie du côté gauche de la toge faisant saillie devant la poitrine (l’).
Questeur (Rome antique)Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, aussi chargés des finances de l'armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut-Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.
PréteurLe préteur (en latin prætor « chef », de præire « marcher devant », selon l'étymologie des Anciens aujourd'hui remise en question) est un magistrat de la Rome antique. Il est de rang sénatorial, peut s'asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il est précédé par deux licteurs à l'intérieur de Rome, et six hors du pomerium de l’Urbs. Sous la République, il est élu pour une durée d'un an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice.
Cursus honorumLe cursus honorum (qui en latin signifie « parcours des honneurs ») est l'ordre d'accès aux magistratures publiques sous la Rome antique. Défini très tôt à une époque mal déterminée, il n'est formalisé que par la Lex Villia Annalis en 180 av. J.-C. Cet ordre, obligatoire, permet de gagner des compétences et d’avoir pour magistrats suprêmes des hommes mûrs et expérimentés. En prérequis, il faut être éligible, c'est-à-dire appartenir à la classe équestre des citoyens romains, et faire son service militaire comme cavalier, ce qui au signifie posséder un cens d’au moins 400 000 sesterces.
Citoyenneté romaineDans la Rome antique, la citoyenneté romaine offre des droits étendus et fondamentaux. L'ensemble de ces droits forme le droit de cité romain (jus civitas ou civitas). À l'origine, le droit de cité, c’est-à-dire la reconnaissance de la citoyenneté, est réservé aux hommes libres inscrits dans les tribus de la ville de Rome et de son territoire limitrophe. En -89, il est étendu à tous les hommes libres d'Italie ; trois siècles après, en 212, il est accordé à tous les hommes libres de l'Empire romain.
Droitvignette|La Loi par Jean-Jacques Feuchère. Marbre, 1852. Place du Palais-Bourbon, VIIe arrondissement de Paris. Le droit est défini comme , ou de façon plus complète . Ces règles, appelées règles de droit sont impersonnelles, abstraites, obligatoires et indiquent ce qui « doit être fait ». Ces règles juridiques peuvent trouver leur source dans une source normative « supérieure », extérieure, transcendante, comme le droit naturel, ou découler de normes intrinsèques, issues de la morale et de la raison.