Disque des objets éparsLe disque des objets épars est un ensemble regroupant les objets transneptuniens au-delà de la ceinture de Kuiper (à environ ) dont l'orbite est fortement excentrique. La distance des objets épars au Soleil varie énormément et peut atteindre une centaine d'ua et plus ; leur orbite est souvent excentrique contrairement aux cubewanos, les objets classiques de la ceinture de Kuiper. Le diagramme de droite illustre les orbites de tous les objets épars connus (en 2006) jusqu’à avec les objets de la ceinture de Kuiper (en gris) et les objets résonants (en vert), pour la comparaison.
Érosion spatialeL'érosion spatiale est un terme générique définissant différents processus qui agissent sur un corps exposé à l’environnement spatial. La surface des astres dépourvus d’atmosphère tels que la Lune, Mercure, les astéroïdes, les comètes ou encore certains satellites naturels subissent différents processus d'érosion provenant : de la collision des rayons cosmiques d'origine galactique ou solaire ; de l'irradiation, et de la pulvérisation cathodique engendrée par les particules du vent solaire ; et du bombardement de météorites et de micrométéorites.
Planète naineredresse=1.5|vignette|alt=Cinq images, deux de près et trois de loin, des planètes naines sont disposées en carré.|Mosaïque des cinq planètes naines reconnues par l'Union astronomique internationale, par ordre de découverte : • Cérès vue par la sonde spatiale Dawn en . C'est la seule planète naine de la ceinture principale d'astéroïdes. • Pluton vue par la sonde New Horizons en . • Hauméa et ses lunes Hiʻiaka et Namaka prises par le télescope spatial Hubble en . • Éris et sa lune Dysnomie prises par Hubble en .
Satellite naturelvignette|redresse=1.6|Les principaux satellites naturels du Système solaire, à l'échelle par rapport à la Terre. Un satellite naturel est un objet céleste en orbite autour d'une planète ou d'un autre objet plus grand que lui-même et qui n'est pas d'origine humaine, par opposition aux satellites artificiels. Ils peuvent être de grosse taille et ressembler à de petites planètes. De tels objets sont également appelés lunes, par analogie avec la Lune, le satellite naturel de la Terre.
Photométrie (astronomie)vignette|La courbe de lumière d'Eta Carinae. En astronomie, la photométrie, aussi nommée astrophotométrie pour la distinguer de l'étude homonyme en optique, désigne l'étude de l'intensité lumineuse des étoiles et de sa variabilité. Elle s'oppose en quelque sorte à la spectroscopie qui s'attache à l'étude des spectres des étoiles, ou à la polarimétrie qui s'occupe du degré de polarisation de la lumière provenant des sources astronomiques.
Ceinture de KuiperLa ceinture de Kuiper (parfois appelée ceinture d'Edgeworth-Kuiper, prononcé en néerlandais : ) est une zone du Système solaire s'étendant au-delà de l'orbite de Neptune, entre 30 et (au). Cette zone en forme d'anneau est similaire à la ceinture d'astéroïdes, mais plus étendue, plus large et de 20 à plus massive. Comme la ceinture d'astéroïdes, elle est principalement composée de petits corps, restes de la formation du Système solaire, et d'au moins trois planètes naines, Pluton, Makémaké et Hauméa (Éris est un objet épars, situé au-delà de la ceinture de Kuiper).
(90377) Sedna(90377) Sedna est un objet transneptunien du Système solaire d'un diamètre d'environ , ce qui en fait un candidat au statut de planète naine. En , sa distance au Soleil était d’environ ( de kilomètres), près de trois fois celle de Neptune. Cette position, cependant, est près de son périhélie ; son aphélie de ( de kilomètres) fait de Sedna, pendant la plus grande partie de son orbite, un des objets connus du Système solaire les plus lointains après les comètes à longue période. Sedna fut découverte par Michael E.
Courbe de lumièreEn astronomie, on appelle courbe de lumière l'évolution de la luminosité d'un objet en fonction du temps. Une courbe de lumière peut être périodique (comme pour celle d'une binaire à éclipses, ou d'une céphéide), ou apériodique (comme pour celle d'une nova, d'une variable cataclysmique ou d'une supernova). L'étude d'une courbe de lumière permet de mieux connaître les phénomènes physiques qui créent la variation, ou de contraindre fortement les modèles expliquant ces variations.