Résumé
LAmazone (en espagnol Río Amazonas, en portugais Rio Amazonas) est un fleuve d'Amérique du Sud. C'est le plus puissant fleuve du monde : son débit moyen estimé à l'estuaire est de loin le plus élevé de celui de tous les fleuves de la planète et il équivaut au volume cumulé des six fleuves qui le suivent immédiatement dans l'ordre des débits. À elle seule, l'Amazone représente d'ailleurs environ un cinquième du débit fluvial du monde entier. Avec ses (dans sa branche Apurímac-Ucayali), c'est le plus long fleuve de la Terre devant le Nil. L'Amazone est aussi le plus grand fleuve par l'immensité de son bassin. Il draine une surface de (sans le rio Tocantins) soit 40 % de l'Amérique du Sud et l'équivalent d'une fois et demie la surface de l'Union européenne (le Congo, deuxième fleuve pour la superficie de son bassin, ne draine que de ). Le bassin de l'Amazone s'étend des latitudes 5° nord jusqu’à 20° sud. Le fleuve prend sa source dans la cordillère des Andes, traverse le Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Son réseau hydrographique compte plus de . L'Amazone est à l'origine de 18 % du volume total d'eau douce déversée dans les océans du monde. Ses deux principaux affluents, le rio Madeira et le rio Negro font eux-mêmes partie des importants cours d'eau du monde par leurs débits ( et ), et le troisième le río Caquetá () rivalise avec le Mississippi. Dans son cours inférieur, la largeur du lit habituel de l'Amazone (qui, même hors des périodes de crue, atteint une moyenne de et plus en aval de Manaus) est telle que l'on ne voit la rive opposée que par temps clair, ce qui, étant donné le niveau de l'hygrométrie des régions traversées, est relativement rare. C'est probablement pourquoi les populations autochtones de ces rives ont surnommé l'Amazone et même . On en trouve témoignage dans le poème épique (2007), de Homero Carvalho Oliva (né en 1957), qualifié d' par Christina Ramalho professeure à l'université fédérale de Sergipe au Brésil, en lien avec les mythes indigènes (surtout Guaranis) de la « Mère de l'Eau » et de la « Terre sans Mal ».
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.