L'écorce ou cortex désigne un ensemble variable de couches externes des tiges et des racines des plantes vasculaires, responsable des fonctions nutritives et protectrices des tissus sous-jacents.
Plus spécifiquement, l'écorce correspond au revêtement extérieur du tronc, des branches et des racines des arbres, et plus généralement des plantes ligneuses. Elle est issue de la de la plante.
vignette|Section d'une tige de pommier de deux ans
Il est souvent possible de reconnaître un arbre par son écorce (couleur, forme, consistance, épaisseur), dont l'aspect peut cependant fortement varier selon les régions (latitudes, altitudes), son âge, son exposition, et la présence éventuelle de lichens, mousses, algues ou d'autres épiphytes.
Les écorces fossilisées, dans les schistes miniers notamment, sont utilisées pour identifier les arbres et les paléopaysages. L'écorçage est l'action d'enlever l'écorce d'un arbre, il se pratique pour différentes raisons.
Pour le promeneur du dimanche, l'écorce est une peau morte qui protège l'arbre contre différents stress (vent, feu, froid, agents phytopathogènes...). Dans le langage courant, on appelle ainsi écorce les tissus externes, morts, crevassés, qui parfois s'exfolient par plaques, et que les botanistes appellent rhytidome.
Pour les botanistes, l'écorce désigne le rhytidome, ensemble de tissus morts situés à l'extérieur du dernier phellogène actif, constitués d'anciens péridermes. Tant que le phellogène n'a pas migré, il n'y a pas encore de rhytidome, seulement l'épiderme qui va vite mourir du fait de la production du liège. Le phellogène, méristème secondaire produit du liège ou suber ou phellème, vers l'extérieur et parfois du phelloderme (tissu parenchymateux vivant de réserve) vers l'intérieur. Suivant le Genre,le phellogène peut migrer, parfois chaque année (Eucalyptus), parfois jamais (Hêtre, Chène liège). Il reste donc des bandes de liber incluses entre les péridermes des différentes années, d'où leur nom de « liber inclus ». Ce liber n'est plus fonctionnel.