Maryse Marpsat est une statisticienne et sociologue française née en 1951. Administratrice de l'Insee et chercheuse associée à l'Institut national d'études démographiques et à l'UMR CSU (Cultures et sociétés urbaines) du CNRS, elle enseigne à l'EHESS (école des hautes études en sciences sociales) et est membre de l’Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale.
Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, Maryse Marpsat a d'abord suivi une filière mathématique jusqu'à l'agrégation, en rédigeant au passage un mémoire de DEA sur la théorie des probabilités. Réussissant le concours de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE), elle est devenue administratrice de l'Insee et a commencé dans les années 1980 et sous la direction de Robert Salais de premières analyses historiques du chômage dans l'entre-deux-guerres, à la fois dans ses formes concrètes et à travers les conventions utilisées pour le définir. Elle a ensuite collaboré avec Alain Desrosières sous la direction duquel elle a étudié en quoi les objets dont traite la statistique (comme le chômage, les ménages ou leurs modes de cohabitation) peuvent être vus à la fois comme réels (préexistant à leur mesure) et comme construits à partir de conventions. De ces premières études découlent sa sensibilisation à l’approche historique et aux conventions mises en place pour catégoriser le réel, approches qu'elle utilisera à nouveau dans ses travaux ultérieurs, notamment lorsqu'elle abordera les trajectoires individuelles ou lorsqu'elle aura la responsabilité de l’édition 1990 de l'ouvrage statistique d'ensemble de l'Insee sur la société française intitulé Données Sociales. C'est dans cette période 1983-1993 qu'elle commencera à travailler au sein d’un groupe franco-anglais de comparaison des types de ménages et des modes de cohabitation en France et en Angleterre, en particulier avec Richard Wall, du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure et du Centre for Economic Policy Research à Cambridge, et Bruce Penhale, de la City University de Londres.
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Les émissions de CO2 liées au chauffage des bâtiments en Suisse ont baissé depuis 1990, bien plus que celles d'autres secteurs, mais il reste encore beaucoup à faire pour éliminer ces émissions entièrement. Cet exposé présente les données historiques et les prévisions et explique comment le secteur des bâtiments a réussi à réduire ses émissions de CO2 et quels instruments l'ont soutenu sur cette voie.
À partir des discours tenus lors d’une journée d’étude sur la « ville inclusive » mêlant chercheurs et acteurs opérationnels, cet article explore le sens d’une expression qui tend à se diffuser dans les milieux professionnels et scientifiques sans réel appui théorique. Le texte propose une analyse des processus de légitimation de ce terme et de la construction de son contenu référentiel. Les discours montrent que ce qui est présenté comme un concept est davantage un mot d’ordre de l’action, un outil de gestion et un moyen de rationaliser le projet urbain. Derrière son caractère consensuel, on peut aussi lire une tendance à invisibiliser les rapports de domination au sein de la ville et à proposer une vision de l’habiter centrée sur la rationalité économique et la satisfaction des désirs individuels. Cet article pointe enfin des questionnements sociologiques sur les rapports entre chercheurs et acteurs opérationnels dans un tel contexte. Les trajectoires et positions de chacun révèlent des rapports différents vis-à-vis de la réflexion et de l’action sur la ville.
2017
Cet exposé examine les liens entre la croissance économique et le bonheur, la pauvreté, les inégalités, l'utilisation des ressources naturelles, les équilibres budgétaires, le chômage, etc. pour conclure sur le besoin de croissance.