Le Katanga était, jusqu'en 2015, une province, la plus méridionale, de la république démocratique du Congo. Sa superficie était de , soit environ la taille de l'Espagne. Le plateau du Katanga accueille de nombreuses fermes d'élevage et d'agriculture. L'Est (Manono) et le Sud (Lubumbashi, Kolwezi) de la province renferment de très importants gisements de cobalt, cuivre, fer, radium, uranium, et diamant.
En 2015, le Katanga est divisé en quatre nouvelles provinces suivantes: Tanganyika, Haut-Lomami, Lualaba et Haut-Katanga.
Selon certaines sources, les premiers habitants seraient des Pygmées. Les Bantous arrivèrent au seuil de notre ère et formèrent une myriade de tribus (luba, tabwe, lunda, minungu, hemba, holoholo ) apparentées mais souvent antagonistes. Chaque tribu avait son secteur économique. Les échanges se faisaient à dos d'hommes d'un village à l'autre.
Puis des marchands arabo-swahilis venus de Tanzanie arrivèrent dans le pays. Ils s'occupèrent du commerce et se marièrent avec des princes locaux. Les Arabo-Swahilis monopolisèrent le commerce de l'ivoire, des esclaves, des minerais, des épices, des armes, des textiles, et des produits agricoles. De nombreuses tribus essayèrent de s'affranchir de leur domination.
Les Lundas contrôlaient le Sud du pays, tandis que les Balubas guerroyant contrôlaient le Nord, de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les habitants utilisaient à côté du troc des croisettes de cuivre comme monnaie depuis le . C'est une monnaie d'échange alors à peine moins précieuse que l'ivoire. La fonte du cuivre était réservée à une secte masculine appelée « les mangeurs de cuivre ». Le symbole par excellence du Katanga était alors le cuivre. La production de cuivre était saisonnière (saison sèche pour la récolte de la malachite puis, en octobre, fonte dans un four en terre). La quantité de cuivre extraite de cette façon était estimée à plus ou moins par an. La coulée était faite dans un moule de sable en forme de croix ; puis on l'étirait en fil de cuivre de différentes épaisseurs.