Concept

Peinture en Corée

Résumé
vignette|Tigre sous un pin. Kim Hong-do (Danwon) (1745-1806, ou 1816, voire 1818). Encre et couleurs légères sur soie. H. 90,4 cm. Musée d'art Ho-Am La peinture, en Corée, une forme de l'art coréen particulièrement remarquable, se manifeste sous les formes les plus diverses, depuis les antiques peintures murales, préservées dans les tombes du royaume de Koguryo, les bannières bouddhiques aux couleurs intenses, les peintures de lettrés à l'encre, les paravents décoratifs, jusqu'à la peinture telle qu'elle est pratiquée dans l'art contemporain. La peinture moderne coréenne intègre, par ailleurs, les œuvres des artistes coréens, sur tout le territoire de la Corée, Corée du Nord et Corée du Sud et au sein de la diaspora coréenne dispersée dans le monde. Les diverses formes du dessin, au pinceau et à l'encre sont légitimement des formes de la peinture en Extrême Orient. La peinture de lettré étant un art de calligraphe, qui travaille au trait et introduit plus ou moins l'eau dans sa peinture. Cette peinture au trait, traditionnelle, sert à réaliser les gravures sur bois, pour l'impression d'ouvrages illustrés, qui sont, ici, parmi les plus anciens au monde. Par contre le dessin gravé sur pierre au cours de la Préhistoire, comme dans le cas des pétroglyphes de Bangudae, relèvent, plus généralement, de l'art coréen. vignette|Peinture populaire minhwa : Le tigre et la pie Tout au long de l'histoire de la peinture coréenne, il y a eu deux catégories de peinture : la peinture de professionnels et la peinture des lettrés. Les peintures de lettrés, de tradition chinoise depuis le ne sont pas commercialisées, en principe, mais échangées ou offertes en cadeau. Elles sont réalisées à l'encre et avec des couleurs discrètes (« couleurs légères »), sur de la soie ou sur du papier, du papier de mûrier en particulier. La peinture de professionnels, qui faisait un usage intensif de la couleur, de tradition plus ancienne, en Corée au ornait certaines tombes princières, dès l'époque Koguryo, mais aussi les bâtiments officiels, les maisons des notables et les temples, et dans ces derniers, des bannières représentant des divinités, et elle entrait dans la fabrication des masques, utilisés lors des festivals.
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