La bataille d'Attu se déroula du 11 au sur l'île d'Attu à l'extrémité occidentale de l'arc des îles Aléoutiennes lors de la campagne des îles Aléoutiennes entre les troupes américaines et les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale. C'est la seule bataille terrestre sur le territoire même des États-Unis. Elle se conclut par de furieux combats au corps à corps lors d'une attaque suicide des derniers défenseurs. thumb|left|Soldats américains durant la bataille d'Attu. Cette zone est l'une des plus inhospitalières de la planète. La mer de Béring qui borde les îles Aléoutiennes est connue pour la fréquence et la violence de ses tempêtes, spécialement en hiver. Ce fait, conjugué aux températures du Grand Nord, y rend problématique l'installation et le ravitaillement de bases militaires. Mais la position des îles Attu et Kiska était stratégique pour le contrôle du Pacifique nord. Du 3 au , six mois après l'entrée en guerre des États-Unis, les Japonais commencèrent par bombarder Unalaska, sans beaucoup de succès à cause des conditions climatiques. Le , les deux porte-avions légers Jun'yō et Ryūjō furent rappelés pour participer à la bataille de Midway. Le , les troupes japonaises prirent possession de l'île voisine de Kiska. le d'infanterie de l'armée japonaise du Nord débarque sans opposition sur Attu le jour suivant. Pour les Américains, le risque est de voir l'établissement d'une base stratégique qui pourrait lancer des attaques aériennes sur la côte ouest des États-Unis. thumb|left|L'artillerie japonaise à l'entrainement sur l'île d'Attu courant 1943. thumb|left|Corps de soldats japonais après une « attaque banzaï » ratée pendant la bataille d'Attu le . L'armée américaine débarqua sur l'île le pour les en déloger. Elles étaient menées par Albert E. Brown puis par Eugene M. Landrum. Les troupes japonaises, sous le commandement de Yasuyo Yamasaki avaient installé un système défensif plus efficace que ce à quoi les Américains s'attendaient.