Un alignement de sites est une ligne droite imaginaire censée relier certains grands sites, monuments ou ouvrages selon des conceptions relevant de la pseudo-science. Les lignes ainsi tracées sont plus connues dans le monde anglophone sous le nom de ley lines.
L'alignement de sites est différent d'une part de l’alignement mégalithique, qui est un ensemble de menhirs posés sur une ou plusieurs rangées, d'autre part des « alignements astronomiques ».
En , donnait à la British Archaeological Association, à Hereford, une conférence où il supposait qu'entre « les monuments existe un marquage fait de lignes géométriques qui couvrent l'ensemble de l'Europe occidentale ».
L'inventeur de la notion ou le découvreur du phénomène est Alfred Watkins en 1921. Dans son livre Early British Trackways (1922) il propose comme explication celle d'une route d'échanges, inconnue des historiens, mais réelle et utile. Il a systématisé son idée en 1925, dans The Old Straight Track. Le , Watkins traversait à cheval des collines près de Blackwardine, dans le Herefordshire quand il nota que de nombreux sentiers semblaient relier une colline à l'autre selon une ligne droite. Il examina alors une carte, et eut une soudaine intuition : les ley lines. Watkins croyait que, dans les temps anciens, quand l'Angleterre était bien plus boisée, le pays était traversé par un réseau de routes fait de lignes droites, et qui utilisait des caractéristiques marquantes du paysages comme des points de navigation, cela avant même l'époque romaine.
L’occultiste Dion Fortune, en 1936, dans son roman The Goat-Foot God a émis l’idée que les ley lines sont des lignes de force reliant des sites préhistoriques.
Il ne manque pas d'esprits originaux pour affirmer que ces alignements sont parfois des pistes d'atterrissage pour engins spatiaux de civilisations anciennes et inconnues, ou pour des OVNIs.
(2004) et le mouvement New Age y voient des lignes d'énergie terrestre.