Magyarisationvignette|droite|Hongrois et minorités en Hongrie en 1890 La magyarisation (en magyarosítás) est un terme donné à la politique d'assimilation culturelle et linguistique aux et début du des peuples non-Hongrois du royaume de Hongrie au sein de l'Autriche-Hongrie : essentiellement des Slaves (Slovaques, Ruthènes, Serbes, Croates, Carashovènes) mais aussi des Valaques, des Allemands, des Roms, des Juifs L'objectif était d'assimiler ces habitants aux Magyars, mais les méthodes coercitives utilisées ont eu l'effet
Grande Roumanie historiqueLa Grande Roumanie (România Mare) est le nom informel donné au royaume de Roumanie dans sa plus grande extension territoriale, soit , pendant l'« entre-deux-guerres » qui sépare la Première Guerre mondiale de la Seconde Guerre mondiale. La « Grande Roumanie » concrétise territorialement les aspirations à l'unité de tous les Roumains, formulées durant la renaissance culturelle roumaine à partir de la fin du et réalisées par étapes au cours d'un processus d'unification politique et territoriale comparable à l'unité allemande ou à l'unité italienne, commencé en 1859 par l'union des principautés danubiennes et achevé le grâce à l'effondrement des Empires austro-hongrois et russe.
MagyarsLes Magyars ou Hongrois (magyar , pluriel : magyarok , prononciation : Madjar) sont à l'origine un groupe ethno-linguistique finno-ougrien originaire d'Asie centrale et dont les migrations successives, d'abord vers l'Oural, ensuite vers la mer Noire (pays d'Etelköz, actuelles Ukraine et Moldavie) ont finalement abouti à la création du « pays magyar » (hu), c'est-à-dire la Hongrie. Des débats historiographiques récurrents évoquent l'existence de « Magyars orientaux » (hu) dans le Caucase et en Asie centrale.
Revanchismevignette|400px|Albert Bettannier, La tache noire, 1887. En plus de l'instruction morale et civique (qui remplace les cours d'éducation morale et religieuse), la loi de 1882 met en place (et ). Sur le tableau, on remarque l'Alsace-Moselle en noir, l'uniforme de l'élève, celui du bataillon scolaire de son école, la croix du Mérite scolaire de l'élève-modèle, le tambour à côté du bureau du maître, ainsi que les fusils d'instruction au râtelier. Le revanchisme ou esprit de revanche correspond à un sentiment nationaliste entretenu dans l’opinion publique.
Traité de TrianonLe traité de Trianon signé le au Grand Trianon de Versailles fait suite au traité de Versailles et vient officialiser la dislocation de l'Empire austro-hongrois à la fin de 1918. Il est signé d'une part par les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale : La France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Italie, la Roumanie, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (qui devient le royaume de Yougoslavie en 1929) et la Tchécoslovaquie qui bénéficient du principe du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » énoncé par le président américain Woodrow Wilson dans le dixième de ses fameux « », et d'autre part par l'Autriche-Hongrie vaincue, représentée par la Hongrie (séparée de l'Autriche depuis le ).