La perte de connaissance ou perte de conscience (ou inconscience ou évanouissement dans le langage courant) désigne en médecine une perte de contact avec le monde extérieur. Celle-ci peut être transitoire ou prolongée selon sa durée, et plus ou moins complète selon son intensité. Cette situation reconnaît plusieurs mécanismes causals qui permettent une séparation entre les pertes de connaissance transitoire et prolongée, deux situations qui sont différentes sur de nombreux aspects.
En médecine, un coma est une perte de connaissance (abolition de la conscience et de la vigilance) non réversible par les stimulations. Il témoigne d'un dysfonctionnement cérébral sévère (d'origine traumatique, toxique ou médicale). Il constitue une urgence diagnostique et thérapeutique. Il se distingue de la syncope, perte de conscience brutale et brève d'origine cardiovasculaire. En urgence, il doit surtout être distingué de l'arrêt cardiorespiratoire dont le traitement est très différent.
L'hypothermie thérapeutique est une technique de traitement consistant à refroidir un patient inconscient à une température corporelle basse et durant un temps déterminé et prolongé. Il ne faut pas la confondre avec les différentes techniques de cryothérapie où l'exposition au froid est brève et n'entraîne pas de diminution de la température centrale du patient. La première publication sur cette technique date de la fin des années 1950. Elle permet le ralentissement du métabolisme et serait protectrice vis-à-vis des différents tissus.
L'état de mal épileptique est la complication médicale la plus redoutée de l'épilepsie, elle engage le pronostic vital et fonctionnel (risque de séquelles neurologiques définitives). Elle est définie par une crise épileptique de durée anormalement longue ou par la survenue de crises très rapprochées. L'état de mal épileptique est défini par une crise épileptique de durée anormalement longue (plus de 5 minutes pour un état de mal convulsif) ou par la survenue de crises si rapprochées que le malade n'a pas le temps de retrouver ses esprits entre deux crises.
L'hypoxie (du grec , et ) est une inadéquation entre les besoins tissulaires en oxygène et les apports. Elle peut être la conséquence de l'hypoxémie (diminution du taux d'oxygène dans le sang). L'hypoxie peut avoir plusieurs origines : l’accident de décompression ; l’altitude ; l’anémie ; l’altération de l’hémoglobine (pigment destiné à fixer l’oxygène dans le sang) ; l’intoxication par le monoxyde de carbone (CO) ; l’intoxication du sang par certains éléments autres que le monoxyde de carbone ; la pneumopathie (maladie des poumons) chronique ; l’hypoventilation ; la cardiopathie congénitale (malformation cardiaque depuis la naissance) ; l’insuffisance cardiaque (insuffisance de fonctionnement de la pompe cardiaque dont la capacité ne suffit plus à envoyer une quantité de sang normale vers les organes, les tissus).
L'œdème cérébral est une accumulation ou un excès de liquide (ou œdème) dans les tissus intra- ou extracellulaires du cerveau. Quatre types d'œdème cérébral sont à distinguer. Il est dû à la rupture des jonctions serrées des cellules de la membrane endothéliale qui forment la barrière hémato-encéphalique (BHE). Celle-ci permet normalement à la partie liquide du sang (plasma) et aux protéines plasmatiques de pénétrer dans le tissu interstitiel du parenchyme cérébral.
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est une cause de détresse respiratoire par œdème pulmonaire lésionnel. Le SDRA est défini par l'association de quatre critères : détresse respiratoire depuis moins d'une semaine, opacités pulmonaires bilatérales sur la radiographie thoracique ou la tomodensitométrie (TDM), pas d'argument pour une cause cardiaque d'œdème pulmonaire, et hypoxémie. Le SDRA est causé par une atteinte de la membrane alvéolocapillaire, dont la capacité d'échanges gazeux chute radicalement.