Le Liban est une république démocratique parlementaire semi-présidentielle s'inscrivant dans le cadre général du confessionnalisme, une forme de consociationalisme dans laquelle les postes les plus élevés sont proportionnellement réservés aux représentants de certaines communautés religieuses.
La constitution accorde au peuple le droit de changer de gouvernement. Cependant, depuis le milieu des années 1970 jusqu'aux élections législatives de 1992, la guerre civile a empêché l'exercice des droits politiques. Selon la constitution, des élections directes doivent avoir lieu au Parlement tous les quatre ans, mais après les élections législatives de 2009, une autre élection n'a eu lieu qu'en 2018. Le Parlement élit à son tour un président tous les 6 ans pour un mandat unique. Le président n'est pas rééligible. La dernière élection présidentielle a eu lieu en 2016.
Le président et le parlement choisissent le Premier ministre. Des partis politiques peuvent être formés; la plupart sont fondées sur des intérêts sectaires.
L'année 2008 a été marquée par une nouvelle tournure de la politique libanaise lorsque l'accord de Doha a ouvert la voie à un droit de veto accordé à l'opposition par le Conseil des ministres libanais et à la confirmation du confessionnalisme religieux dans la répartition du pouvoir politique. L'Economist Intelligence Unit a qualifié le Liban de en 2016.
Depuis l'émergence de l'État d'après 1943 et après la destruction du califat ottoman, la politique nationale a été largement déterminée par un groupe relativement restreint de collectivités régionales traditionnelles et de leaders sectaires. Le pacte national de 1943, accord non écrit établissant les fondements politiques du Liban moderne, attribue le pouvoir politique à un système essentiellement confessionnel fondé sur le recensement de 1932. Les sièges au Parlement étaient divisés selon un ratio de 6 à 5 entre chrétiens et musulmans, jusqu'en 1990, date à laquelle le rapport est passé à moitié et demi. Les postes dans la bureaucratie gouvernementale sont répartis de la même manière.
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L'histoire du Liban couvre la période de la république moderne du Liban, ses précurseurs (le Grand-Liban et la Mutassarrifiya) mais aussi l'histoire millénaire de l'ensemble de la région couverte aujourd'hui par l'État moderne. L'État du Liban existe dans ses frontières actuelles depuis 1920, date de la création du Grand-Liban sous mandat français et britannique, issu du démembrement de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale.
Beyrouth (en arabe : بيروت, Bayrūt) est la capitale du Liban et la ville la plus importante du pays. C'est une métropole qui comptait environ en 2011. L'agglomération urbaine comporte entre 1,8 et d'habitants, soit près de 50 % de la population du pays. La ville forme le gouvernorat (mohafazat) de Beyrouth, le seul qui ne soit pas divisé en districts. Elle abrite le siège du gouvernement. Bien qu'il soit fréquent de parler de Beyrouth pour désigner la ville et ses banlieues, il n'existe pas de telle entité officielle, plusieurs administrations définissant seulement, à des fins d'études, une Région métropolitaine de Beyrouth.
La guerre du Liban, ou guerre civile libanaise (en arabe : الحرب الأهلية اللبنانية, al-ḥarb al-ahliyyah al-libnāniyyah) est une guerre civile qui se déroule de 1975 à 1990 au Liban. Elle fait entre et et cause l'exode de presque un million de personnes. La guerre est complexe, marquée par des déchirements entre communautés (chrétiens contre Druzes, Palestiniens contre chrétiens), au sein même des communautés (chrétiens contre chrétiens, chiites contre chiites) et par des interventions étrangères (Syrie, Ligue arabe, Israël, Iran, France).