vignette|Gandhi, pendant la marche du sel, le .
La non-violence est un principe des religions de l'Inde (jaïnisme, hindouisme), du christianisme, du judaïsme (néanmoins, ce terme en tant que tel n'apparaît jamais dans la Bible) et de l'islam et de la philosophie qui se définit comme une « opposition à la violence sans nuire ou causer du tort à autrui ».
La non-violence a été unanime chez les chrétiens des trois premiers siècles de notre ère, puis soutenue essentiellement par quelques sectes, séparées des États, au Moyen Âge et à partir de la Réforme protestante ; mais à la différence de la non-violence jaïne ou brahmanique (dont les grammairiens sanskrits de l'Antiquité indienne ont créé précisément ce mot, Ahimsâ), la non-violence réclamée par les judéo-chrétiens n'est pas universelle comme l'ahimsâ, non-violence originelle formulée pour la première fois en Inde, car « non-violence » biblique se limitant aux humains (sauf dans le cas du catharisme ou du christianisme adamite) et ne rejette point les rituels sanglants/consommations carnées. Du jusqu'à l'introduction du terme « non-violence » par Gandhi, vers 1920, les auteurs chrétiens parlaient plutôt de « non-résistance », en référence au verset de l'évangile où Jésus enjoint de « ne pas résister à celui qui est méchant ».
Dans l'hindouisme, le jaïnisme, le bouddhisme et le sikhisme, la non-violence est appelée ahimsa, qui est parfois traduit « non-nuisance », et étendue à toutes les créatures, en lien avec la croyance en la réincarnation et le végétarisme.
Avec les luttes sociales modernes, cette attitude fondée sur la morale individuelle s'est transformée en un moyen d'action collectif.
La non-violence délégitime la violence, promeut une attitude de respect de l'autre dans le conflit et une stratégie d'action politique pour combattre les injustices.
Ahimsa
Le substantif féminin « non-violence » () ne s'emploie qu'au singulier et est un emprunt à l'anglais en, substantif féminin composé de en et de violence.