La sculpture est probablement l'aspect le plus connu de l’art grec antique, celui qui permettait pour un contemporain de la Grèce antique, mais après la peinture, d'offrir les plus beaux présents aux dieux, célébrer les héros et obtenir leur protection. Les sculptures grecques, souvent par l'intermédiaire de leurs copies et variantes romaines, ont servi de références permanentes aux sculpteurs du monde occidental, surtout depuis la Renaissance italienne jusqu'aux toutes premières années du .
Seule une faible partie de la production sculpturale grecque nous est parvenue, tandis que quasiment toute la peinture a disparu, hormis les céramiques peintes. Beaucoup de chefs-d'œuvre décrits dans la littérature antique sont désormais perdus ou extrêmement mutilés, et une grande partie ne nous en est connue que par des copies, plus ou moins habiles et fidèles, de l'époque romaine. Beaucoup de celles-ci ont été restaurées par des sculpteurs occidentaux, de la Renaissance à nos jours, parfois dans un sens bien différent de l'œuvre d'origine : tel discobole se transforme ainsi en gladiateur mourant, tel dieu reçoit les attributs de tel autre, les jambes de telle statue se trouvent greffées au tronc de telle autre. Le travail de dé-restauration permet, dans certains cas, de retrouver l'œuvre, même fragmentaire.
Cependant les découvertes archéologiques nous font connaître, sans cesse, autant de nouvelles statues monumentales en marbre et parfois en bronze ou en terre cuite, que la multitude des statuettes. Celles-ci , par leur nombre, témoignent de l'émulation qui animait le travail des sculpteurs en Grèce, sur cette longue durée : du au avant notre ère. Enfin la recherche scientifique sur cet ensemble constamment augmenté nous permet de mieux appréhender ces réalisations et le contexte culturel de leur production. Ces connaissances nous permettent d'autant mieux de les apprécier sous de multiples aspects.
La plupart des sculptures grecques qui sont parvenues à l'ère moderne sont en pierre, le plus souvent en marbre blanc.