La Source vive (titre original : The Fountainhead) est un roman de la romancière américaine Ayn Rand publié en 1943. Il s'agit du premier grand succès de l'auteur, adapté au cinéma par King Vidor en 1949.
Le titre du livre fait référence à une déclaration de Ayn Rand selon laquelle : (« Man's ego is the fountainhead of human progress »).
Le récit décrit la vie d'un architecte individualiste dans le New York des années 1920, qui refuse les compromis et dont la liberté fascine ou inquiète les personnages qui le croisent. À travers la lutte de ce héros pour la défense de ses créations, c'est un plaidoyer pour l'individualisme radical auquel se livre Ayn Rand.
Le récit est divisé en quatre parties, chaque partie a pour titre le nom d'un des principaux personnages, à l'exception de Dominique Francon :
I - Peter Keating
II - Ellsworth M. Toohey
III - Gail Wynand
IV - Howard Roark
Il est le personnage principal du roman, Ayn Rand en a fait le porteur de ses propres valeurs qui deviendront le socle de l'Objectivisme. Howard Roark est un architecte extrêmement doué qui a une passion intransigeante pour son art. Individualiste, il utilise la force que lui confère sa créativité afin de pouvoir maîtriser son destin en permanence et ne pas dépendre du bon vouloir de ses contemporains. Il est ainsi indifférent aux principales pressions morales qui guident ses confrères. Physiquement, Ayn Rand décrit Howard Roark comme un homme mince, grand et athlétique, à la chevelure de la couleur d'un zeste d'orange mûre (sic) et au regard perçant.
Dans sa version originale, le texte commence et se termine par ces deux mots : Howard Roark.
Une description d'Howard Roark avec les mots d'Ayn Rand (dans la première page du roman) :
« It was a body of long straight lines and angles, each curve broken into planes. He stood, rigid, his hands hanging at his sides, palms out. He felt his shoulderblades drawn tight together, the curve of his neck, and the weight of the blood in his hands. He felt the wind behind him, in the hollow of his spine.