L'aversion à l'iniquité est la préférence pour la justice et la volonté de combattre les inégalités non-désirées. On retrouve l'étude de l'aversion à l'iniquité en économie, sociologie, psychologie et anthropologie.
Bien qu'elle soit également présente en sociologie, la recherche sur l'aversion à l'iniquité a principalement lieu en économie. Elle débuta en 1978, quand des études suggérèrent que les humains seraient autant sensibles aux injustices allant dans leur sens que celles contre eux.
Une définition plus récente de l'aversion à l'iniquité fut développée par Fehr et Schmidt en 1999. Ils postulèrent que certaines personnes prennent des décisions en cherchant à minimiser l'iniquité des situations finales. Supposons que l'on ait un groupe d'individus {1,2, etc.,n} ayant chacun reçu une certaine somme d'argent xi (qui change donc selon les individus). L'utilité de l'individu i serait alors donnée par :
où α correspond au niveau de déplaisance de l'individu i pour des inégalités le désavantageant, et β au niveau de déplaisance de l'individu i pour des inégalités l'avantageant.
Fehr et Schmidt montrèrent que l'aversion à l'iniquité qui nous désavantage se manifeste par "une volonté de sacrifier une partie de son gain potentiel pour empêcher quelqu'un d'autre de recevoir un gain plus important". Selon eux, cette réaction "auto-destructrice" est essentielle afin de créer un environnement dans lequel on peut développer la négociation et le dialogue. Sans ce rejet de l'injustice, il serait plus difficile de maintenir une coopération stable (il y aurait par exemple plus de situations propices au phénomène de passager clandestin).
James H. Fowler et ses collègues défendent également l'idée que l'aversion à l'iniquité est primordiale afin de développer la coopération dans un cadre multilatéral (et pas seulement bilatéral). Ils montrent en particulier que, dans les jeux à revenu aléatoire (très proches du jeu des biens publics), les sujets sont souvent enclins à dépenser leur propre argent afin de réduire le revenu des plus riches et d'augmenter le revenu des plus pauvres, même quand la coopération ne donne pas droit à une quelconque récompense.
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Le jeu des biens publics fait partie des jeux courants en économie expérimentale. Dans sa forme de base, les sujets doivent choisir secrètement le montant de leur participation privée (en termes de jetons) dans une caisse commune. Les jetons dans cette caisse sont multipliés par un nombre compris entre 1 et , et le montant total est divisé de manière équitable entre tous les joueurs. De plus, chaque joueur garde les jetons qu'il ne dépense pas. Le nom de ce jeu vient de la définition économique d'un bien public.
Equity, or economic equality, is the concept or idea of fairness in economics, particularly in regard to taxation or welfare economics. More specifically, it may refer to a movement that strives to provide equal life chances regardless of identity, to provide all citizens with a basic and equal minimum of income, goods, and services or to increase funds and commitment for redistribution. According to Peter Corning, there are three distinct categories of substantive fairness (equality, equity, and reciprocity) that must be combined and balanced in order to achieve a truly fair society.
Le jeu de l'ultimatum (en anglais : ultimatum game) est utilisé en économie expérimentale et se joue de la manière suivante : une première personne (joueur A) se voit attribuer une certaine somme d'argent, et doit décider quelle part elle garde pour elle et quelle part elle attribue à une seconde personne (joueur B). La seconde personne doit alors décider si elle accepte ou refuse l'offre. Si elle la refuse, aucun des deux individus ne reçoit d'argent.