L'alphabet protosinaïtique, également appelé alphabet protocananéen, est l'un des plus anciens alphabets connus. Il est, par dérivations et modifications successives, à l'origine de la plupart des alphabets utilisés aujourd'hui. Il relève des langues cananéennes.
Cet alphabet linéaire (par opposition à cunéiforme) comporte vingt-trois signes distincts, ce qui indique qu'il ne peut pas s'agir d'un syllabaire, à la différence du système d'écriture, peut être plus ancien, , qui lui comporte une centaine de signes. Il est hypothétiquement dérivé des hiéroglyphes égyptiens : plus de la moitié des signes peuvent être mis en relation avec leur prototype égyptien. Certains chercheurs estiment d'ailleurs qu'il ne s'agit que d'un syllabaire dégénéré où chaque symbole représente une consonne suivie d'une voyelle quelconque, ce qui correspond de facto à un abjad ; les signes unilitères égyptiens semblent avoir profondément influencé les caractères de l'alphabet protosinaïtique.
vignette|gauche|redresse=0.5|Dague de Lakish.
Une dague trouvée à Lakish est probablement la plus ancienne inscription alphabétique connue. Elle fut retrouvée dans un contexte archéologique clair : une tombe de la fin de l'âge de bronze (c. -1600) en compagnie de trois scarabées de type Hyksôs. Toutefois, Orly Goldwasser soutient depuis 2010 que l'invention de l'alphabet daterait plutôt du avant notre ère.
Elle ne porte que quatre lettres, la première et la dernière étant partiellement effacées. On peut lire « trzn », peut-être « Turranza ».
En 2022, des archéologues israéliens de l'université hébraïque de Jérusalem découvrent sur un peigne une phrase écrite en alphabet protosinaïtique sur le site de Lakish et datant d'il y a ; cette découverte significative serait « la plus ancienne inscription rédigée dans cet alphabet jamais mise au jour ».
Ouadi el-Hol est un site sur une ancienne route militaire reliant Thèbes à Abydos, comprenant de nombreuses inscriptions sur pierre. Deux inscriptions pourraient être les premières inscriptions alphabétiques connues.
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Le sémitique du Nord-Ouest, aussi appelé syro-palestinien en géographie dialectale, est une division des langues sémitiques comprenant les langues autochtones du Levant. Il aurait émergé du sémitique commun au début de l'Âge du bronze. Il est d'abord attesté par des noms propres identifiés comme amorrites à l'Âge du bronze moyen. Les textes cohérents les plus anciens sont en ougaritique, datant de la fin de l'Âge du bronze, qui, au moment de l' effondrement de l'Âge du bronze, sont rejoints par l'araméen ancien, et par l'Âge du fer par les langues cananéennes (phénicien et hébreu).
Sha or Shu (Ш ш; italics: Ш ш) is a letter of the Glagolitic and Cyrillic scripts. It commonly represents the voiceless postalveolar fricative /ʃ/. More precisely, the sound in Russian denoted by ш is commonly transcribed as a palatoalveolar fricative but is actually a voiceless retroflex fricative. It is used in every variation of the Cyrillic alphabet for Slavic and non-Slavic languages. In English, Sha is romanized as sh or as š, the latter being the equivalent letter in the Latin alphabets of Czech, Slovak, Slovene, Serbo-Croatian, Macedonian, Latvian and Lithuanian.
L'écriture pehlevi est le système d'écriture qui était utilisé dans l'Empire sassanide pour les textes religieux et profanes en moyen-persan. Ses caractéristiques essentielles sont : l'utilisation d'une écriture spécifique dérivée de l'alphabet araméen ; l'influence des mots araméens utilisés comme hétérogrammes. Des variations issues de cette écriture ont été trouvées au sein de dialectes ou Parthe, Moyen-Persan, Sogdien, Scythes ainsi que Khotanais.