L'invasion du Timor, qui dura de janvier 1942 à février 1943, se déroula durant la campagne des Indes orientales néerlandaises, dans le cadre du théâtre asiatique de la Seconde Guerre mondiale.
Campagne des Indes orientales néerlandaises
Timor était divisé entre deux puissances coloniales : le Portugal à l'Est et les Pays-Bas à l'ouest. L'Australie avait conclu un traité d'alliance avec les Pays-Bas en cas d'invasion japonaise. Le gouvernement portugais espérait de son côté que le Japon respecterait sa neutralité dans le conflit mondial. Le , alors que les Japonais attaquaient les possessions occidentales en Asie, un détachement de australiens, désigné sous le nom de Sparrow Force, fut déployé à Kupang, dans la partie néerlandaise de Timor.
Le gouvernement portugais d'Antonio Salazar avait refusé aux Alliés l'autorisation de se déployer au Timor oriental, ce qui risquait de laisser leur front à découvert face à une attaque japonaise. Le , alors que les Japonais commençaient leur attaque sur les possessions des Pays-Bas, 400 soldats néerlandais et australiens pénétrèrent sur le territoire de la colonie portugaise. Les 500 soldats portugais n'offrirent pas de résistance, tandis que le gouverneur portugais, Manuel de Abreu Ferreira de Carvalho, se déclarait prisonnier.
Le , le Service aérien de la Marine impériale japonaise attaqua les pistes aériennes de Penfui, et se trouva opposé à la résistance des avions de la Royal Air Force, de l'United States Army Air Force, et de la Royal Australian Air Force.
Dans la nuit du au 1942, les troupes japonaises débarquèrent à Dili, capitale de la colonie portugaise. Les Australiens, pris par surprise, opposèrent néanmoins une forte résistance avant de se retirer sur les montagnes du sud et de l'Est, tandis que les Néerlandais se retiraient vers la frontière au sud-est. À Aileu, 5 soldats portugais sont tués en tentant de résister aux soldats japonais.
Également dans la nuit du au 1942, les Japonais bombardèrent les forces alliées au Timor occidental.