Le space rock, appelé à l'origine « musique planante », est un sous-genre de la musique rock : le terme désigne tout d'abord la musique jouée par des groupes, surtout britanniques, de rock progressif et de rock psychédélique des années 1960 – 1970 tels que Hawkwind, Gong et Pink Floyd, et se caractérise par des passages instrumentaux longs dominés par des morceaux d'orgue électronique, de synthétiseur, de guitare expérimentale ; et de thèmes lyriques basés sur la science fiction et l'espace, empreints de poésie (et souvent chuchotés).
Le rock allemand avec Tangerine Dream, ou Klaus Schulze, a fourni une part importante de la musique planante.
Le terme désigne par la suite, à la fin des années 1980, les groupes britanniques de rock alternatif inspirés des premières chansons du genre afin de créer une musique à l'atmosphère plus ambient mais toujours sous forme mélodique. Le terme renaît au XXI siècle pour désigner de nouveaux groupes comme The Flowers of Hell, Comets on Fire, Flotation Toy Warning, et Angels and Airwaves.
vignette|gauche|Ozric Tentacles, sur scène à Zagreb en 2004.
Arpenter l'espace devient un sujet récurrent dans les chansons de rock 'n' roll au milieu des années 1950 jusqu'au début des années 1960. Il inspire également l'usage de nouveaux sons et effets sonores dans ces chansons. Un premier exemple de space rock peut être l'album concept publié en 1959 intitulé I Hear a New World du producteur et auteur-compositeur britannique Joe Meek. L'album s'inspire de la course à l'espace et se centre sur la rencontre entre l'humain et l'extraterrestre.
Le space rock émerge à la fin des années 1960 de la scène musicale psychédélique au Royaume-Uni, et est directement associé au mouvement rock progressif de cette même période. Les premiers albums de Pink Floyd contiennent des exemples ayant lancé le space rock : Lucifer Sam, Astronomy Domine, Pow R. Toc H., et Interstellar Overdrive issus de leur premier album The Piper at the Gates of Dawn.