En linguistique, un allophone est l'une des réalisations sonores possibles d'un phonème. Contrairement à deux phonèmes entre eux, deux allophones d'un même phonème ne peuvent s'opposer en distinguant des unités de sens distincts dans une langue : les locuteurs leur attribuent le même rôle fonctionnel en phonologie, même quand ils perçoivent la différence phonétique entre les deux.
Dans le texte qui suit, une forme entre crochets indique une transcription phonétique, tandis qu'une entre barres obliques indique une transcription phonologique.
Dans une approche structurale, l'identification des phonèmes se fait typiquement par la méthode de la paire minimale, c'est-à-dire en construisant un couple de mots de sens différents et qui ne sont distingués phonétiquement que par un seul son. Par exemple, en français, père /pɛʁ/ et mère /mɛʁ/ forment une paire minimale qui permet d'identifier /p/ et /m/ comme des phonèmes distincts.
Avec des allophones, il est impossible de construire de telles paires : la substitution d'un allophone à un autre ne modifie pas le sens du mot. Par exemple, en français, père peut diversement se prononcer [pɛr], [pɛʀ] ou [pɛʁ] : les consonnes [r] (roulée alvéolaire), [ʀ] (roulée uvulaire) et [ʁ] (fricative uvulaire) sont phonétiquement des sons différents mais leur différence n'est pas fonctionnellement pertinente : ils sont interprétés comme des variantes de prononciation d'une même unité phonologique, le phonème /r/.
Les locuteurs peuvent être plus ou moins conscients de la situation d'allophonie. Les francophones reconnaissent habituellement la différence entre les différents types de /r/ du français mais bien plus rarement que le phonème /k/ a pour maints locuteurs un allophone palatal [c] devant voyelle antérieure et un allophone vélaire [k] dans les autres positions (comparer par exemple qui et cou, phonologiquement /ki/ et /ku/ mais phonétiquement [ci] et [ku] pour ces locuteurs).
L'allophonie ne doit pas être confondue avec l'homophonie, où des mots différents partagent la même prononciation, les mêmes phonèmes.
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En linguistique, le terme allomorphe désigne une variante d’un morphème, celui-ci étant un élément abstrait, théorique, qui caractérise la langue vue comme une abstraction dans la linguistique structurale. Ce terme est en fait formé à partir du terme « morphe », appellation de l’élément concret qui réalise le morphème dans la parole, la correspondante concrète de la langue. Les termes « allomorphe », « morphe » et « morphème » ont été créés par analogie avec « allophone », « phone » (son) et « phonème », respectivement, utilisés en phonologie.
En phonologie, domaine de la linguistique, un phonème est la plus petite unité discrète (ou distinctive, c'est-à-dire permettant de distinguer des mots les uns des autres) que l'on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée. Un phonème est en réalité une entité abstraite, qui peut correspondre à plusieurs sons. Il est en effet susceptible d'être prononcé de façon différente selon les locuteurs ou selon sa position et son environnement au sein du mot (voir allophone) : les phones sont les différentes réalisations d'un phonème.
Langlais (English ; prononcé : ) est une langue indo-européenne germanique originaire d'Angleterre qui tire ses racines de langues du nord de l'Europe (terre d'origine des Angles, des Saxons et des Frisons) dont le vocabulaire a été enrichi et la syntaxe et la grammaire modifiées par le français anglo-normand, apporté par les Normands, puis par le français avec les Plantagenêt. La langue anglaise est ainsi composée d'environ 29 % de mots d'origine normande et française et plus des deux tiers de son vocabulaire proviennent du français ou du latin.
Atypical aspects in speech concern speech that deviates from what is commonly considered normal or healthy. In this thesis, we propose novel methods for detection and analysis of these aspects, e.g. to monitor the temporary state of a speaker, diseases tha ...
In a recent work, we proposed an acoustic data-driven grapheme-to-phoneme (G2P) conversion approach, where the probabilistic relationship between graphemes and phonemes learned through acoustic data is used along with the orthographic transcription of word ...
Automatic speech recognition (ASR) systems, through use of the phoneme as an intermediary unit representation, split the problem of modeling the relationship between the written form, i.e., the text and the acoustic speech signal into two disjoint processe ...