Le sous-diaconat (du grec ὐποδιάκονος, "sous-serviteur") est un poste qui existe dans certaines dénominations chrétiennes.
Le sous-diaconat (ou hypodiaconat) existe notamment dans les Églises orthodoxes et catholiques de rite oriental, qui ne le considèrent pas comme un ordre majeur.
Ceux qui allaient être promus au sous-diaconat devaient se présenter devant l’évêque revêtus d’une aube ceinte et tenant un cierge allumé à la main droite, marquant ainsi la pureté de leur vie. Les ordinands se prosternaient et se couchaient par terre. L’évêque leur donnait alors par trois fois la bénédiction.
Dans le catholicisme, à partir d'environ 1150 et jusqu'aux définitions du concile Vatican II dans Lumen gentium, était considéré comme le premier des ordres majeurs ou sacrés, le premier auquel était attachée l'obligation de la continence perpétuelle.
Le convile Vatican II définit que le sacrement de l'ordre ne compte que trois degrés (diaconat, presbytérat et épiscopat), sans mentionner ni le sous-diaconat ni les ordres mineurs.
Au , avant 1972, certains considéraient que le sous-diaconat n'était pas un sacrement.
Depuis l'entrée en vigueur du motu proprio du pape Paul VI Ministeria quaedam du , dans l'Église latine les fonctions des ordres mineurs sont appelées ministères; les fonctions qu'exerçait le sous-diacre « sont confiées au lecteur et à l'acolyte et par suite, dans l'Église latine, l'ordre majeur du sous-diaconat n'existe plus ». L'acolytat peut en certains lieux, au jugement de la conférence épiscopale, porter le nom de sous-diaconat.
Dans la messe solennelle le sous-diacre est revêtu d'une aube, d'une tunique et porte le manipule, qui devint, à partir du dans l'Église latine, son insigne spécifique : il signifie non recuso laborem « je ne refuse pas le labeur ». Pendant la messe, le sous-diacre porte la croix, l'Évangéliaire, lit l'épître ou la prophétie (lecture de l'Ancien testament). À l'offertoire, il ajoute l'eau au vin dans le calice.