L'échidné à nez court (Tachyglossus aculeatus), échidné d'Australie ou échidné australien, est un mammifère vivant pratiquement dans toute l'Australie (il n'est absent que dans quelques îles du nord ; c'est le mammifère autochtone qui a le plus vaste territoire en Australie) et dans les régions côtières et montagneuses du sud-est de la Nouvelle-Guinée.
C'est l'une des quatre espèces d'échidnés existant encore, mais il est le seul membre du genre Tachyglossus. Avec les trois espèces d'échidnés à nez long et l'ornithorynque, il forme l'ordre des monotrèmes, les seuls mammifères pondant des œufs vivant encore actuellement. Il n'est pas apparenté au hérisson ni au porc-épic, malgré leurs ressemblances. Il est également connu pour son manteau de piquants, la possibilité de se rouler en boule pour échapper aux prédateurs et sa longue langue visqueuse qui lui permet d'attraper rapidement les fourmis et termites dont il se nourrit.
Il n'est pas menacé d'extinction mais les activités humaines telles que la chasse, la destruction de son habitat, l'introduction de nouveaux parasites et prédateurs ou encore la circulation automobile ont sensiblement réduit sa population.
vignette|left|Squelette de Tachyglossus aculeatus.
Le nom Tachyglossus (du grec ταχύς / tachýs, rapide, et γλώσσα / glossa, langue) signifie littéralement « langue rapide », en référence à la vitesse à laquelle l'échidné utilise sa langue pour attraper les fourmis et les termites. L'épithète spécifique aculeatus (du latin aculeus, aiguillon) signifie « piquant » ou « équipé de piquants ».
L'échidné à nez court a été décrit pour la première fois par George Kearsley Shaw en 1792. Ce botaniste et zoologiste britannique le nomma Myrmecophaga aculeata en pensant qu'il devait avoir quelque lien de parenté avec le fourmilier sud-américain. Depuis cette première dénomination, son nom a subi quatre révisions, passant de M. aculeata à Ornithorhynchus hystrix, Echidna hystrix, Echidna aculeata pour finir en Tachyglossus aculeatus.
L'échidné à nez court est la seule espèce du genre Tachyglossus.
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Les monotrèmes (Monotremata) constituent un ordre animal défini par Charles-Lucien Bonaparte en 1838, regroupant des espèces caractérisées par le fait d'être à la fois ovipares et mammifères : ils pondent des œufs mais allaitent leurs petits. Comme les autres mammifères, les monotrèmes ont des poils, allaitent leurs petits et ont un cœur à quatre compartiments ; la mandibule est formée d'un seul os, et il y a trois osselets dans l'oreille. Cependant ils pondent des œufs et possèdent une ceinture scapulaire à quatre os, comme les reptiles.
L'électroperception ou électrolocalisation est le sens avec lequel les monotrèmes ou les Chondrichthyens détectent leurs proies. L'ornithorynque peut localiser ses proies en partie grâce à la détection de leur champ électrique : il perçoit les vibrations de ses proies par des récepteurs de son bec. Sous l'eau, la vue et l'ouïe sont inhibées. L'animal se dirige donc au toucher et par l'électrolocalisation : il sait percevoir les différents champs électriques produits, par exemple, par la contraction musculaire de ses proies, et ainsi les repérer grâce à des récepteurs sensoriels, les électrorécepteurs.
L’Aigle d'Australie (Aquila audax), appelé également Uraète, est le plus grand rapace d'Océanie. Ses grandes ailes, ses pattes couvertes de plumes et sa queue pointue caractéristique (à l'origine de son nom anglais wedge-tailed eagle) permettent de le reconnaitre sans erreur au premier coup d'œil. 250px|thumb|left|Aigle d'Australie en vol, avec la forme de la queue caractéristique. Comme chez beaucoup de rapaces, la femelle est plus grosse que le mâle. Le poids d'une femelle est en moyenne de pouvant dépasser parfois .
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