FinnoisLe finnois (en finnois : suomi) est une langue finno-ougrienne, de la branche fennique de la famille des langues ouraliennes, utilisant l'alphabet latin. Le finnois est parlé dans l'ensemble de la Finlande, à l'exclusion des îles Åland qui sont majoritairement suédophones. Il l'est également en Russie, dans la république autonome de Carélie, où il bénéficie d'un statut officiel. Le finnois compte au total 5 millions de locuteurs, il est la langue maternelle d'environ 91 % des Finlandais ; en Carélie russe, le nombre des locuteurs est d'environ .
Syncope (linguistique)La syncope (du latin syncopa, à son tour du grec συγκοπή sunkopḗ « retranchement ») est, à l’origine, un terme de rhétorique, adopté par la linguistique aussi. Il dénomme une modification phonétique qui consiste en la chute d’un segment à l’intérieur d’un mot. Il peut s’agir d’un phone (son) ou d’un groupe de phones. La syncope est l’un des phénomènes qui expliquent la forme actuelle d’un mot par rapport à celle du mot dont il provient. Il peut provenir de la langue base de la langue considérée ou être un emprunt qui évolue dans celle-ci.
ÉlisionL’élision est l’effacement d’une voyelle en fin de mot devant la voyelle commençant le mot suivant. En termes de phonétique, c'est un type d’apocope consistant en l’amuïssement de la voyelle finale d’un mot devant un autre mot à initiale vocalique. C'est une forme particulière de synalèphe, c'est-à-dire de prononciation en une seule syllabe de deux voyelles consécutives appartenant à des syllabes différentes (voyelles dites en hiatus). Le terme, du genre féminin, provient du latin elisio (génitif : elisionis, féminin), du supin elisum, du verbe elidere (« ôter »).
Contraction (linguistique)En linguistique, la contraction est, au sens large du terme, la réduction quantitative d'entités telles que des mots, des groupes de mots, des phrases simples ou des phrases complexes. Ce phénomène peut être synchronique ou diachronique, tenant de la phonétique, de l'étymologie, de la lexicologie ou de la grammaire (morphologie et syntaxe). Parfois il concerne plus d'un de ces domaines à la fois. Certains auteurs limitent la notion de contraction aux modifications phonétiques impliquant la réduction quantitative des mots, telles l'aphérèse, la syncope, l'apocope, l'élision, la synérèse, la coalescence, etc.