Le labarum (en grec λάβαρον / lábaron) est l'étendard militaire portant le symbole chrétien du chrisme adopté à partir de Constantin par les empereurs romains.
L'étymologie du terme est inconnue : une explication par laureum (vexillum) (étendard de laurier) est impossible à cause de la différence de forme ; une explication par l'adjectif gaulois *labaros (breton lavar "dire; parole; promesse"; gallois llafar "loquace, oral; parole") est au mieux indémontrable à cause de la différence de sens.
thumb|300px|Monnaie de Constantin d'environ 337, où l'on voit un modèle de son labarum avec les trois disques alignés.
thumb|300px|Monnaie de Vétranion. Un soldat porte de chaque main un labarum. Contrairement au premier labarum de Constantin, le chrisme ne surmonte plus la hampe mais est brodé directement sur le tissu du vexillum.
thumb|280px|Le labarum tenu par l'empereur Honorius sur le diptyque consulaire de Probus, en 406
Il est très probable mais pas entièrement certain que c'est l'étendard même fabriqué sur l'ordre de Constantin avant la bataille du pont Milvius en 312, d'après la description quelque peu obscure qu'en donne Lactance. Le labarum de Constantin, comme en témoigne la numismatique, consistait en un chrisme, entouré d'une couronne dorée, surmontant le mat du vexillum ; sur celui-ci l'aigle romaine avait été remplacée par trois disques dorés ou besants posés en alignement, dont le sens n'est pas clair.
Dans l'iconographie antique tardive, le labarum est représenté habituellement comme un étendard portant le chrisme ou bien une inscription rappelant la victoire de Constantin, comme c'est le cas par exemple sur le diptyque de Probus, consul en 406 : In Nomine Christi Vincas Semper (Au nom du Christ tu vaincras toujours).
Déjà du temps de l'empereur Hadrien, les légions utilisaient un étendard composé d'une hampe et d'une barre transversale portant un étendard, appelé "vexillum". Un autre type d'étendard s'appelait "cantabrum" et du fait de ce nom est supposé avoir été importé à Rome par les cavaliers Cantabres.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
vignette|117px|Chrisme Χ (khi) et Ρ (rhô). vignette|123x123px|Chrisme Ι (iota) et Χ (khi). Le Chrisme est un symbole chrétien datant du christianisme primitif. Il est formé des deux lettres grecques superposées Ι (iota) et Χ (khi) puis des deux lettres grecques Χ (khi) et Ρ (rhô) l'usage de cette dernière graphie, qui est associée au premier empereur romain chrétien Constantin , s'étant imposé sur la première. Le Chrisme est surtout présent en Orient, plus spécifiquement dans la partie orientale de l'ancien Empire romain.
L’'Empire byzantin' ou Empire romain d'Orient désigne l'État apparu vers le dans la partie orientale de l'Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. Il se caractérise par sa longévité : il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées.
vignette|Dans les bras de Joseph, Guido Reni (1635). vignette|Diptyque avec la Lettre de Lentulus, description littéraire la plus célèbre de la personne du Christ (musée du couvent Sainte-Catherine à Utrecht, vers 1500). vignette|Représentation de Jésus-Christ dans un manuscrit médiéval, le Codex Bruchsal datant des années 1220, conservé à Karlsruhe (Allemagne). vignette|Christ imberbe, cheveux courts, figuré avec les attributs de Sol Invictus : la tête radiée, triomphant sur son char tiré par des chevaux se cabrant.