La morale laïque est le concept d'un enseignement de la morale sans référence à une législation d'autorité divine. Ce concept est élaboré par Ferdinand Buisson qui prend racine dans son projet de déconfessionnalisation des écoles. Cette morale laïque est enseignée dans le cours d'instruction morale et civique des classes de l'école primaire, se substituant à l'ancienne instruction morale et religieuse, de la même façon que la laïcité devait être une « religion nouvelle » pour Buisson . Alors ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon la remet au goût du jour en France en 2012.
La morale laïque repose sur la « morale du devoir » de la philosophie rationaliste kantienne, et sur les convictions du protestantisme libéral qui animaient Ferdinand Buisson dans les années 1880.
La morale religieuse laïque est conçue par Buisson au sein d'une laïcité pensée comme une « religion nouvelle » ou une « foi laïque » selon ses propres mots . Cette forme libérale de morale n'est pas l'
Avant les lois Jules Ferry, la loi Guizot avait institué une instruction morale et religieuse obligatoire. Celle-ci avait été maintenue avec la loi Falloux du 15 mars 1850.
Sous la République est promulguée la loi du 28 mars 1882 qui inaugure les « leçons de morale ». La République engage la France dans un processus de laïcisation, et dans les nouveaux programmes de juillet 1882 est exclue l'instruction religieuse remplacée par l'instruction morale et civique, obligatoire pour tous les élèves en école primaire.
Les cours d'instruction morale et civique se répandent dans les écoles de la République sous la République par les fameuses éditions des « manuels Lavisse » intitulées : Instruction morale et civique, ou Philosophie pratique psychologique, logique, morale : à l'usage des écoles normales primaires, des lycées et collèges de jeunes filles, des élèves de l'enseignement spécial et des candidats au baccalauréat ès sciences.
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L' éthique laïque est une branche de philosophie morale où l'éthique est basée seulement sur les facultés humaines comme la logique, la raison ou l'intuition morale, et pas dérivée d'une religion. L'éthique laïque se définit tout système éthique qui ne s'appuie pas sur le surnaturel ; elle englobe l'humanisme, la laïcité et la libre-pensée. Malgré l'étendue et la diversité de leurs opinions philosophiques, les partisans d'une éthique séculière partagent généralement un ou plusieurs des principes suivants : Les êtres humains, grâce à leur capacité d'empathie, sont capables de définir des fondements éthiques.
thumb|Voltaire, l'un des premiers critiques des excès inspirés par la religion en France, notamment avec son Traité sur la tolérance. thumb|Femme afghane portant la burqa. thumb|Manifestation anticléricale lors de la visite du Pape en Allemagne en 2005. La critique de la religion, qui peut émaner tant de la religion elle-même que de milieux sécularisés, remonte à l'Antiquité. Dans l'Antiquité des voix se sont élevées contre la religion, notamment dans l'épicurisme .
La notion de libre-pensée, apparue pour la première fois dans un discours de Victor Hugo de 1850, désigne un mode de pensée et d'action débarrassé des postulats religieux, philosophiques, idéologiques ou politiques, mais se fierait principalement aux propres expériences existentielles du libre-penseur, à la logique et à la raison (rationalisme, empirisme pour se faire une opinion, doute pour éviter tout dogme).