Concept

Incendie volontaire

Résumé
vignette|Véhicules détruits par incendie volontaire en Grande-Bretagne en 2011 L'incendie volontaire ou, plus souvent, l'incendie criminel est l'incendie causé volontairement et de manière criminelle. Pyromanie Le principal motif pour la commission d'un tel crime est la pyromanie, manie poussant des individus à mettre le feu à des bâtiments, des forêts ou autres articles inflammables. La fraude à l'assurance est aussi un motif à la commission d'incendies volontaires : des individus peuvent ainsi mettre le feu à des articles ou des bâtiments assurés afin de percevoir la prime d'assurance. L’extorsion est encore un motif pour la commission de ce crime : ainsi un propriétaire pourra se voir menacé d'incendie s'il ne paie pas une certaine somme; ce procédé fut notamment utilisé par les sommeurs sous la Révolution. La Mafia et le FLNC et divers bandits utilisent encore ce genre de procédés afin d'extorquer l'impôt révolutionnaire. Durant une grande partie de l'histoire, l'incendie pouvait entrainer de graves conséquences envers l'intégrité corporelle, allant de graves blessures à la mort; cet acte pouvait aussi entrainer des dégâts matériels tels que la destruction d'un bâtiment, la perte de récoltes ou de biens ou même la mise en danger d'un village voire d'une ville entière, ceci dans un contexte où le bois était le principal matériau de construction et où les systèmes d'assurances et de solidarité sont peu développés voire inexistants. Par conséquent, cet acte a toujours été sévèrement réprimé en tant que crime capital par les civilisations au cours du temps, que ce soit l'antiquité, le Moyen Âge ou le premier Empire ; sous l'Ancien Régime ce crime était considéré comme un crime atroce, c'est-à-dire crime ne pouvant être ni amnistié ni prescrit. Dans les années 1960, six États fédérés américains punissaient l'incendie volontaire de mort (la dernière exécution pour ce crime ayant eu lieu dans les années 1880); les dernières lois punissant de la peine capitale l'incendie volontaire d'une habitation ne furent abrogées en France qu'en 1980 avec la loi sécurité et liberté et aujourd'hui encore dans le monde 17 juridictions punissent de mort ce crime.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.