vignette|redresse=1.5|Genji monogatari emaki (). Musée d'Art Tokugawa, Nagoya.
vignette|redresse=1.5|Rouleau des « Caricatures d’animaux ». (détail). Emaki, quart du . Encre sur papier, H. .
vignette|redresse=1.5|Rouleau enluminé des Enfers : L'Enfer du mortier de fer. Emaki, fin . Couleurs sur papier, . Musée national de Nara.
vignette|redresse=1.5|Scène de Sekiya du Roman de Genji. Tawaraya Sōtatsu, début . Paravent à six feuilles, or et couleurs sur papier, H. 151,7 ; L. 354 cm. Musée d'art Seikadō Bunko.
vignette|redresse=1.5|Attribué à Tosa Mitsuoki (1617-1691), Gengi monogotari. Mary Griggs Burke Collection.
vignette|redresse=1.5|Fukae Roshu (école Rinpa), Le Chemin étroit (?). Paravent de 6 panneaux, couleur sur papier et feuilles d'or, av. 1757. Musée national de Tokyo.
Le est un style de peinture japonais qui se développe au début de l'époque de Heian () dans la peinture profane de la cour impériale et la peinture bouddhique. Ce mouvement artistique et pictural est né de l’émergence d'une esthétique nationale japonaise, plus décorative, détaillée et inspirée de l'homme et de son quotidien au Japon, en opposition aux styles continentaux plus grandioses (surtout chinois), qui influençaient fortement tous les arts japonais depuis environ le ou .
L'émergence de ce style fait suite aux premiers usages de caractères kana, syllabaires qui permettait une littérature en langue vernaculaire, dont la première compilation (fin ), de poésies tanka, le Man'yōshū, et le premier roman, Taketori monogatari (le Conte du coupeur de bambous), aussi au début de l'époque de Heian.
Intimement lié au goût des aristocrates de Heian, qui appréciaient le raffinement, la poésie, la mélancolie, ou encore la retenue, le style induit plusieurs évolutions techniques et picturales, avec notamment la peinture profane sur porte coulissante (shōji) et sur longs rouleaux de papiers (emaki).
Par la suite, on le considère comme le style japonais traditionnel, en opposition au style plus moderne de l’ukiyo-e.