Les cercles mégalithiques de Sénégambie sont des cercles de pierre construits et disposés entre le et les débuts du . Ils sont faits de roches volcaniques ou de concrétions latéritiques assez faciles à travailler. Ils se trouvent à la frontière du Sénégal et de la Gambie.
Le site a été inscrit en 2006 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO à l'occasion de la session du comité du patrimoine mondial.
L'ensemble se compose de 93 cercles d'un diamètre de 4 à formés chacun de 8 à 14 pierres verticales. Ils se répartissenent sur quatre sites : 52 cercles à Sine Ngayène, 21 à Wanar, 11 à Wassu et 9 à Kerbatch. Ils totalisent plus de mégalitihiques concentrés sur une bande de de large longeant le fleuve Gambie sur . Les colonnes, à base cylindriques ou polygonales, mesurent environ et pèsent jusqu'à .
Les cercles sélectionnés s'inscrivent dans un contexte archéologique et mégalithique plus large couvrant une aire de , comprenant également des cercles pierriers non dressés, des tumulus pierriers et des fosses au comblement tumulaire.
L'analyse de la céramique trouvée sur les lieux suggère qu'ils ont été édifiés entre le .
Des observations sur les mégalithes sénégambiens sont consignées dès la fin du et les premières fouilles sont entreprises dans le premier tiers du . Le sociologue Victor Martin et l'anthropologue Charles Becker entreprennent un premier recensement systématique des sites au début des années 1970. Les premières fouilles d'envergure sont réalisées entre 1973 et 1980 avec la campagne archéologique de Guy Thilmans, Cyr Descamps et Bernard Khayat sur les sites de Sine Ngayène, Tiékène-Boussoura, Kodiam et Saré-Diouldé. Les recherches récentes sur le complexe de Wassu sont celles de la campagne anglo-gambienne conduite par F.-A. Evans et Paul Ozanne en 1964-1965.
L'état de conservation de site est satisfaisant, à l'exception de quelques mégalithes tombés ou déséquilibrés. Les deux sites gambiens ont été classés en 1995, leur gestion étant placée sous le contrôle du Centre national des arts et de la culture (NCAC).
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thumb|200px|Mbot, symbole de l'initiation Ndut. La religion sérère, a ƭat Roog (« la voie du divin »), regroupe les croyances, pratiques et enseignements religieux du peuple sérère installé dans la région de Sénégambie. Les Sérères croient en une divinité suprême universelle appelée Rog (ou Roog). Parmi les peuples cangins, Rog est désigné comme Kooh (ou Koox), Kopé Tiatie Cac, Kokh Kox, etc.
Les Sérères (ou « Serer », « Sereer », « Serere » et « Seereer » ) sont un peuple d'Afrique de l'Ouest, surtout présent au centre-ouest du Sénégal, du sud de la région de Dakar jusqu'à la frontière gambienne. Ils forment, en nombre, la troisième ethnie du Sénégal, après les Wolofs et les Peuls ; environ un Sénégalais sur six est d'origine sérère. Quelques groupes sérères sont également présents en Gambie et en Mauritanie. Les Sérères constituent l'une des plus anciennes populations de la Sénégambie.
La Sénégambie est, historiquement, une aire géographique correspondant approximativement aux bassins des fleuves Sénégal et Gambie. Il est important de noter qu'à l'origine l'espace dit « Sénégambie » diffère de la simple réunion du Sénégal et de la Gambie. thumb|Cercles mégalithiques de Sénégambie L’étude du Néolithique sénégambien montre que la région est loin d’être entièrement prospectée, mais il est permis de remarquer que le Néolithique s’est épanoui avec bonheur à travers les vestiges recueillis : industrie lithique, osseuse, poterie, œuvres d’art, etc.
Couvre la théorie et les exemples d'applications conformes, en mettant l'accent sur le concept de cartographies conformes et de transformations de Moebius.