Notophthalmus viridescens est une espèce d'urodèles de la famille des Salamandridae. En français elle est nommée triton vert, triton à points rouges ou triton vert à points rouges. thumb|left Cette espèce se rencontre dans le sud-est du Canada et dans l'est des États-Unis. Elle habite les forêts humides, les petits lacs ou les étangs. Sous-espèces selon Dubois & Raffaëlli, 2009 : Notophthalmus viridescens viridescens (Rafinesque, 1820) Notophthalmus viridescens dorsalis (Harlan, 1829) de Caroline du Nord et Caroline du Sud Notophthalmus viridescens louisianensis (Wolterstorff, 1914) Notophthalmus viridescens piaropicola (Schwartz & Duellman, 1952) de Floride thumb |left|Un triton vert au début de son stade terrestre juvénile : sa couleur est alors jaune-orange La vie de ces tritons se divise en trois stades : larvaire en milieu aquatique (c'est le têtard), juvénile en milieu terrestre, et adulte avec retour au milieu aquatique. La larve possède des branchies et ne quitte pas l'étang où elle a éclos. Les larves ont une couleur brun-vert ; elles perdent leur branchies lorsqu'elles deviennent tritons terrestres. Ces derniers ont une couleur jaune d'or à rouge-orangée lumineuse, avec des taches rouges plus foncées cerclées de noir dont le nombre peut atteindre 21. Les motifs formés par ces taches diffèrent selon les sous-espèces. Durant l'étape terrestre de sa vie, le triton peut se déplacer sur de longues distances, ce qui permet de disséminer les individus d'un étang à un autre et d'assurer des croisements dans la population des animaux. Au bout de deux à trois ans, le triton terrestre se fixe près d'un étang et se métamorphose en un adulte aquatique, dont la peau, devenue visqueuse, prend une couleur vert olive, tout en conservant les taches rouges caractéristiques du triton terrestre. Sa queue est plus longue et plus large. Elle peut coexister dans un environnement aquatique avec des poissons, parce que sa peau sécrète une substance toxique quand elle est menacée ou blessée.