vignette|redresse=1.5|Carte montrant les silhouettes de plusieurs espèces représentatives (certaines éteintes) dont les ancêtres ont migré depuis l'Amérique du Sud (en vert) ou l'Amérique du Nord (en bleu) durant le Grand échange.
Le 'grand échange faunique interaméricain' est un évènement paléozoogéographique majeur du Cénozoïque tardif, durant lequel la faune terrestre et d'eau douce a migré d'Amérique du Nord vers l'Amérique du Sud et inversement. Il est survenu lorsque la formation de l'isthme de Panama a relié les deux parties du continent (auparavant séparées) et permis la jonction de l'écozone néotropique avec l'écozone néarctique. Bien qu'il y ait eu des dispersions antérieures, probablement par voie marine, la migration s'est accélérée de façon spectaculaire à la suite de l'apparition du corridor biologique méso-américain il y a environ (Plaisancien). Constaté par la biostratigraphie et la néontologie, cet événement a eu un impact très important sur la zoogéographie des mammifères. Il a également permis la migration entre les deux Amériques de reptiles, d'amphibiens, d'arthropodes, d'oiseaux inaptes au vol et même de poissons d'eau douce. L'apparition d'un pont terrestre entre les deux continents ne semble en revanche pas avoir eu d'impact significatif sur la flore : des études biogéographiques moléculaires ont en effet montré des temps de divergence génétique beaucoup plus précoces pour les plantes et des exemples répétés de dispersion à longue distance à travers les barrières océaniques.
Très étudié depuis les années 1970, cet échange faunique a représenté une expérimentation grandeur nature des théories évolutionnistes en illustrant la compétition créée entre les espèces partageant une même niche écologique. Des phénomènes analogues se sont produits plus tôt durant le Cénozoïque, lorsque les masses terrestres autrefois isolées de la plaque indienne et de l'Afrique sont entrées en contact avec l'Eurasie, il y a respectivement 50 et .
L'isthme de Panama a été rouvert au début du par les 77 kilomètres du canal de Panama (ouvert à la circulation des navires en 1914).
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vignette|redresse=2|Paysage de la fin du Pléistocène dans le Nord de l'Espagne, par Mauricio Antón (de gauche à droite- Equus ferus, Mammuthus primigenius, Rangifer tarandus, Panthera leo spelaea, Coelodonta antiquitatis) L'extinction du Quaternaire désigne une période d'extinction durant le Pléistocène supérieur et l'Holocène, au cours de laquelle de nombreuses espèces animales ont disparu sur différents continents, principalement parmi la mégafaune.
La phylogéographie est l'étude des principes et processus qui gouvernent la distribution des lignées généalogiques, spécialement celle de niveau intraspécifique. Elle étudie les phénomènes génétiques et démographiques, en particulier les phénomènes de spéciation, ayant conduit à la distribution et à la structuration actuelle des populations, par exemple sous l'effet de la dérive des continents, des modifications de courants océaniques, des oscillations climatiques (qui induisent des glaciations et une baisse importante du niveau marin notamment), ou de catastrophes géoclimatiques (résilience post-crises d'extinctions majeures).
Le loup à crinière (Chrysocyon brachyurus) est une espèce de carnivores de la famille des canidés, originaire de l'Amérique du Sud. Il est le seul représentant de son genre : Chrysocyon. Bien que ressemblant à un loup ou à un grand renard, le loup à crinière est génétiquement distinct de tous les autres canidés. vignette|gauche|Loup à crinière (Chrysocyon brachyurus) Le loup à crinière doit surtout son nom à la présence d'une longue et abondante toison noire sur son encolure et sur ses épaules.