L'économie de l'Irlande est axée sur des services de haute technologie, les sciences de la vie, les services financiers et l'agroalimentaire. L'Irlande est a une économie libérale (6 sur l'indice de liberté économique). L'Irlande, en raison de sa fiscalité jugée trop favorable aux grands groupes, notamment les GAFAM, a été régulièrement accusée de dumping fiscal. Ainsi, en 2014, environ personnes, soit près de 10 % des actifs du pays, étaient salariés du millier d'entreprises étrangères qui ont installé une ou plusieurs filiales en Irlande pour bénéficier notamment de sa fiscalité. Pendant des siècles, l’Irlande a été marquée par l'émigration, une forte pauvreté et des famines fréquentes du fait d'un système agricole et de structures foncières archaïques. À partir de l'indépendance (1922) est menée une véritable politique d'industrialisation, mais l'Irlande reste un pays pauvre pour l'Europe occidentale. En 1985, le pays était classé avant-dernier au sein de la Communauté économique européenne en termes de richesse. L'Irlande a également bénéficié de la politique européenne des fonds structurels, au même titre que les autres pays membres de l’Union Européenne. Avec l'éclatement de la bulle immobilière, le déficit budgétaire a dépassé les 30 % en 2010. L'Irlande est membre de l'Union européenne et fait partie de la zone euro. C'est un pays pratiquant la concurrence fiscale, le taux de prélèvements obligatoires y est un des plus faibles de l'UE. Le salaire minimum est un des plus élevés de l'Union européenne avec de l'heure. L'Irlande a beaucoup bénéficié des investissements étrangers, notamment américains et de nombreuses sociétés d'informatique y ont délocalisé une partie de leurs activités. L'économie financière (en particulier celle des fonds communs de placement) s'y est très développée, elle est depuis quelques années l'une des principales locomotives de la croissance irlandaise. On estime à le nombre d'emplois créés directement et indirectement par cette économie en Irlande.