thumb|300px|Cartouche pour arme de poing : 1 balle,
2 douille ou étui, 3 charge propulsive, 4 culot, 5 amorce
thumb|right|300px|Exemple de « caisson de munitions » transportable avec son canon (russe)
vignette
Une munition est un ensemble destiné à charger une arme à feu. Elle est constituée au minimum d'une charge propulsive et d'un (ou plusieurs) projectile (s) (grenaille, balle, obus).
À partir du , la munition peut être auto-propulsée (ex. : roquette, missile) et éventuellement guidée à distance, ou capable de s'orienter, par exemple vers une source chaude.
Le projectile peut être lui-même creux et empli d'un explosif équipé d'un dispositif pyrotechnique de mise à feu (détonateur réagissant à l'impact, ou retardé), projetant des éclats, des balles (plombs ronds des obus shrapnel) et plus récemment des sous-munitions. Dans le cas d'armes chimiques ou biologiques, le projectile a pu être également empli d'agents toxiques chimiques ou pathogènes, se transformant en gaz toxique ou contaminant lors de l'explosion à l'impact.
Pour des raisons de dangerosité et de sécurité, les munitions militaires sont stockées dans des lieux-dits « dépôt de munitions » (arsenal).
La munition (ou monition, amunition, amonition en ancien français) est originellement « la chose dont on se munit » (du latin munitionem, de munire qui signifie « munir ».
Au , le Livre de canonerie (Reinaud et Favé, ) explique « la façon de faire la munition et composition de feu grégeois ».
Selon le Dictionnaire de l'Académie française ( de 1762, ), on entendait au par « munition » « la Provision des choses nécessaires dans une armée ou dans une place de guerre ». (Ex : munitions de bouche ; munitions de gueule, des provisions pour faire bonne chère)
Munitions de guerre. « La place étoit pourvue de munitions de guerre & de bouche. On manquait de munitions, de toutes sortes de munitions ». En ce sens le mot ne s'emploie qu'au pluriel.
Le Pain de munition est « Le pain que l'on distribue chaque jour aux soldats dans l'armée ou dans une place de guerre.