Règles de PaulingLa stabilité des cristaux ioniques peut être déduite à l'aide de quelques règles énoncées par Linus Pauling en 1929. Ces règles rendent compte de la structure des solides inorganiques lorsque : des liaisons chimiques existent seulement entre atomes différents (cations et anions) ; la contribution du caractère ionique aux liaisons entre cations et anions est prépondérante ; les polyèdres de coordination ont une géométrie idéale.
IsoélectroniqueDeux entités (atomes, ions, molécules) sont isoélectroniques si elles ont le même nombre d'électrons, et dans le cas des molécules, le même nombre d'atomes connectés de la même manière (sauf l'hydrogène) et les électrons sont distribués de la même façon sur les orbitales. Pour y arriver, on peut enlever des électrons par ionisation ou en ajouter par affinité électronique. Les cations Na+, Mg2+ et Al3+ sont isoélectroniques avec le néon, comme les anions F−, O2− et N3−. Tous ces atomes et ions ont le même nombre d'électrons.
Nombre d'oxydationLe nombre d'oxydation (n.o.), ou degré d'oxydation (d.o.), est le nombre de charges électriques élémentaires réelles ou fictives que porte un atome au sein d'une espèce chimique (molécule, radical ou ion). Ce nombre, qui décrit l'état d'oxydation de l'atome, caractérise l'état électronique de l'élément chimique correspondant en considérant la charge réelle (dans le cas d'un ion monoatomique) ou fictive (si cet élément est combiné).
Énergie réticulaireLa stabilité d'un cristal est caractérisée par son énergie réticulaire Er, qui est l'énergie nécessaire pour décomposer une mole d'un solide cristallisé en ses constituants en phase gazeuse. Plus Er est importante, plus le solide est stable. L'énergie réticulaire est une énergie interne définie à T = . La technique la plus courante pour calculer l'énergie réticulaire consiste à réaliser le cycle de Born-Haber, qui exploite plusieurs composantes énergétiques connues pour calculer celles inconnues.
Ionic potentialIonic potential is the ratio of the electrical charge (z) to the radius (r) of an ion. As such, this ratio is a measure of the charge density at the surface of the ion; usually the denser the charge, the stronger the bond formed by the ion with ions of opposite charge. The ionic potential gives an indication of how strongly, or weakly, the ion will be electrostatically attracted by ions of opposite charge; and to what extent the ion will be repelled by ions of the same charge.
ÉlectrureUn électrure (electride en anglais) est un composé ionique dans lequel un électron a un rôle d'anion. Les solutions de métaux alcalins dans de l'ammoniac (anhydre) sont des sels d'électrures. Dans le cas du sodium, cette solution bleue est constituée de [Na(NH3)6]+ et d'électrons solvatés : Na + 6 NH3 → [Na(NH3)6]+,e− Le cation [Na(NH3)6]+ est un complexe de coordination octaédrique. L'addition d'un complexant comme un éther couronne ou le 2,2,2-cryptand à une solution de [Na(NH3)6]+e− produit [Na(éther couronne)]+e− ou [Na(2,2,2-crypt)]+e−.
ThiosulfateLe thiosulfate (autrefois dit hyposulfite) est un ion qui a pour formule S2O32−. Pour le faire intervenir, le composé habituel est le thiosulfate de sodium. Autrefois produit par exemple en France sous le nom d'hyposulfite par Rhodia sur son site Rhodia opération SAS (Nord), il a été utilisé pour la fixation des épreuves photographiques par Victor Plumier au , comme antidote à certains biocides, ou à certaines armes chimiques telles que le chlore utilisé lors de la Première Guerre mondiale.
SulfiteLes sulfites sont les sels de l'hypothétique acide sulfureux (H2SO3). La formule des anions sulfites est SO32−. En chimie organique, les sulfites désignent également les esters formés à partir de l'acide sulfureux. Ils sont de type R-O-S(=O)-O-R' (où R et R' sont des restes organiques). Par exemple : le sulfite de diéthyle de formule semi-développée CH3CH2-O-S(=O)-O-CH2CH3. Les sulfites ont des propriétés antioxydantes et antibactériennes. C'est pourquoi des sulfites sont utilisés comme conservateurs, par exemple dans : .
Émission secondaireL'émission secondaire est l'émission d'électrons par un matériau, induite par un rayonnement ou un flux de particules. On distingue : l'émission secondaire électronique ou émission secondaire vraie, induite par un flux d'électrons (incidents ou primaires) ; l'émission induite par des ions ; la photoémission, induite par un rayonnement. Enfin, on parle de rétrodiffusion lorsque les électrons émis ont une énergie proche de celle des électrons incidents.
Sorptionvignette|redresse=1.5|Illustration de la différence entre absorption et adsorption. La sorption est le processus par lequel une substance est adsorbée ou absorbée (par un « sorbant ») sur ou dans une autre substance. Elle résulte de l'action de molécules de gaz ou de liquide mises en contact avec un matériau solide, et qui adhèrent à sa surface (adsorption) ou s'incorporent dans la totalité de son volume (absorption). Dans les deux cas, les molécules fixées ne sont plus présentes dans le solvant.