Baphomet

Résumé

thumb|Représentation de Baphomet, 1854. vignette|Clé de voûte du dans la forteresse de Tomar, Portugal, souvent interprétée comme une représentation possible de Baphomet Baphomet est le nom donné par certains occultistes du à l'idole mystérieuse que les chevaliers de l’ordre du Temple furent accusés de vénérer. Le plus souvent représentée par la tête d'un homme barbu, l'idole était vénérée mais également crainte pour sa laideur. Ses caractéristiques notoires sont des seins ainsi qu'une tête de bouc. Dans le Nouveau Testament, l'Évangile selon Matthieu mentionne à plusieurs reprises une séparation du Bien et du Mal par une opposition entre la Droite et la Gauche. La Gauche symbolisée par des boucs représentant le Mal et la Droite incarnée par des brebis s'identifiant au Bien. Nouveau Testament (Matthieu, chapitre 25, versets 32 à 34) : Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Nouveau Testament (Matthieu, chapitre 25, verset 41) : Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le Diable et pour ses anges. Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire. La première attestation du nom Baphomet paraît dans une lettre de 1098 d'Anselme II d'Ostrevent de Ribemont (compagnon de Godefroy de Bouillon et porte-étendard du Vermandois) relatant le siège d'Antioche lors de la première croisade : En effet, étant souvent très ignorants de l’Islam, les chevaliers francs arrivant en Orient pensaient que les Sarrasins adoraient des idoles et prenaient leur prophète Mahomet pour un de leurs dieux. Baphomet apparaît également en 1195 dans le poème Senhor, per los nostes peccatz du troubadour Gavaudan en pleine période des Croisades, comme l'occitanisation de Mahomet Le nom apparaît abondamment lors du procès de l'ordre du Temple en 1307, sous le règne de Philippe IV le Bel.

Source officielle

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baphomet

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Le quartier de Malley, situé au cœur de l’Ouest-lausannois, devrait accueillir un grand nombre de nouveaux habitants et emplois. Un vaste projet intercommunal souhaite valoriser cette ancienne zone industrielle, avantageusement connectée au réseau de transports en commun, afin de répondre à la volonté de densification de la ville. Le projet Malley Meidan propose une alternative aux constructions envisagées en positionnant ce futur quartier non pas comme simple extension de la ville, mais comme nouvelle centralité articulée autour d’un large espace public : le meidan, inspiré du modèle perse. Il s’agit de proposer les infrastructures essentielles à une vie citadine confortable et compatible avec la transition écologique. Malley Meidan est le projet commun de quatre cents logements, agencés au-dessus d’un socle commercial, et de trois espaces publics. D’abord la grande cour qui comprend un parc arboré autour du théâtre Kléber-Méleau et contribue à produire un climat tempéré ; ensuite le passage couvert qui relie la gare au métro, distribue les commerces et peut abriter un marché local ; enfin la toiture comme belvédère, disponible pour les activités sportives, qui offre une vue dégagée sur le territoire. L’idée du projet est de concevoir un lieu dédié autant à la collectivité qu’à l’habitat individuel. Le choix d’une conception globale, allant du plan de quartier à la réalisation architecturale, ainsi que la forme unitaire du projet procurent une identité forte au nouveau quartier.

2020

Campus Moderna.Reconversion d’une ancienne fabrique d’emballage en bois (Vernayaz, VS)

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La Moderna, empreinte d’une riche histoire industrielle, se dresse au cœur de la plaine du Rhône. L’essence de ce lieu réside dans ses relations historiques et physiques, au paysage et à la matière. Le nouveau programme mis en place s’adresse donc à tout le territoire romand et évoque l’ancienne exploitation au travers d’une haute école dédiée aux métiers du bois. Le site se présente comme un grand plateau minéral, sur lequel des volumes viennent se poser et générer des espaces vides au cœur du bâti. Afin de mettre en avant ces caractéristiques particulières, de nouvelles constructions viennent renforcer les éléments historiques conservés et offrir de généreuses places au campus. Cette nouvelle implantation se façonne selon l’orientation et les dimensions de l’ancienne briqueterie, emblème de la Moderna. La mémoire du lieu est également préservée à plus petite échelle avec le choix des matériaux, tout en apportant une certaine modernité dans la construction. Une structure en béton apparent extérieur, que ce soit pour les murs ou les toitures, offre une unité avec les éléments existants en maçonnerie et propose une solution innovante pour créer de grands espaces libres au sein des différentes barres. Ainsi, un principe typologique identique pour chaque activité du programme peut venir se décliner dans une même morphologie. Le bois, matériau auparavant exploité sur ce site et aujourd’hui étudié, se retrouve ensuite au sein de chaque édifice et apporte une atmosphère particulière.

2019

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Le projet est situé à la rue de la Louve, au cœur de la vieille-ville de Lausanne, dans un îlot dense qui semble impénétrable. Face à un existant plus bas que le reste de l’îlot, le projet propose d’optimiser l’espace par la démolition de 4 bâtiments, au parcellaire étroit et aux circulations peu optimisées. Au-dessus des commerces, les logements construits seront minimaux et tous desservis par une seule cage d’escalier. La construction se fera en hauteur. Les toits plats deviennent des espaces extérieurs pour les habitants. En écho à l’existant, la façade vers la rue est pleine tandis que la façade arrière est vitrée pour profiter de la lumière. Seul le bâtiment à gauche est plus bas – conserve la terrasse qui devient publique –; il donne accès à un théâtre et abrite un nouveau café. Il y a 4 colocations, chacune occupant un étage et toutes connectées par un puits de lumière. Chaque appartement est prévu pour 8 colocataires. Les logements ont une surface minimale de 145 m2: les chambres font entre 10 et 15 m2 et le partage des pièces communes garantit des espaces généreux. L’épaisseur des murs est travaillée avec des placards entre les chambres et des tables et des étagères en façade. Le projet offre une nouvelle vie à cet îlot. Les logements profitent d’éléments nouveaux, comme des espaces extérieurs. On y retrouve des éléments caractéristiques de la vieille ville: les programmes se mélangent (habitation, commerce, café, théâtre), les chambres sont profondes et les murs épais.

2019