Concept

Politique aux Maldives

Résumé
La politique aux Maldives est celle d'une république présidentielle, où le président est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. La constitution des Maldives fut approuvée en référendum en 1968, mettant fin au sultanat et introduisant la république. La constitution fut ensuite modifiée en 1970, 1972, 1975 et 1997. Ibrahim Nasir, Premier ministre sous le sultanat, devint président. Maumoon Abdul Gayoom lui succéda en 1978 et fut réélu en 1983, 1988, 1993, 1998 et en 2003. Le , des indépendantistes tamouls du PLOTE tentèrent de renverser le gouvernement maldivien. Le coup d’État fut maîtrisé par l’armée indienne à la demande du président Gayoom. Plusieurs émeutes anti-gouvernementales, réclamant des réformes politiques, ont émaillé l’histoire du pays depuis 2003. En réponse, les partis politiques furent autorisés en 2005 mais les droits politiques restent faiblement protégés. Une nouvelle constitution a été adoptée par le parlement en et promulguée par le président Gayoom le suivant. Le , Maumoon Abdul Gayoom fut battu au second tour de l'élection présidentielle par son adversaire, Mohamed Nasheed. En 2010, une réforme des collectivités locales fonde 3 niveaux de conseils élus (villes, îles et atolls). En , le président des Maldives Mohamed Nasheed, élu démocratiquement en 2008, est renversé par son vice-président, Mohammed Waheed Hassan. Ce coup d’Etat fait suite à des manifestations et des mutineries dans la police et l’armée qui ont contraint le président Nasheed à la démission. Le , et après plusieurs reports du scrutin, les élections présidentielles se sont tenues. Elles ont porté au pouvoir Abdulla Yameen, le demi-frère de l’ancien président Maumoon Abdul Gayoom. Il devient le des Maldives. Le , les Maldives annonçaient leur retrait du Commonwealth en raison des considérations de l'organisme sur la position du territoire en regards des droits de l'homme. Le , considérant les condamnations de plusieurs prisonniers, dont Mohamed Nasheed et Ahmed Adeeb Abdul Ghafoor, au motifs d'être , la Cour suprême décide de casser les jugements.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.