Les Bari sont une population d'Afrique de l'Est et du Centre, vivant principalement à l'est du Soudan du Sud, dans la vallée du Nil, mais également en Ouganda et en République démocratique du Congo.
Selon les sources et le contexte, on rencontre plusieurs variantes, telles que : Bai, Baris, Béri ou Pari.
La plupart des Bari parlent le bari, une langue nilotique. Le nombre total de locuteurs a été estimé à , dont au Soudan (2000) et en Ouganda.
La population bari est relativement sédentaire. Leur habitat est dispersé et ils pratiquent surtout l'agriculture, l'élevage du bétail et la chasse. Ils vivent au sein d'une société tribale et patrilinéaire qui compte environ 150 clans. L'exercice de l'autorité n'est pas centralisé. Il appartient à un petit groupe d'hommes (matat).
La majorité des Bari sont attachés aux religions traditionnelles. Ils pratiquent le culte des ancêtres et font des sacrifices aux « esprits des morts ». Les rites d'initiation restent vivaces et concernent à la fois les hommes et les femmes. On y pratique notamment l'extraction des incisives inférieures et les scarifications.
Les Bari ont été photographiés notamment au par l'explorateur autrichien Richard Buchta (1845-1894) et par le Tchèque Richard Štorch (1877–1927).
Richard Buchta - Portrait of a Bari man.jpg|Coiffure masculine(Richard Buchta)
Richard Buchta - Group of Bari musicians.jpg|Groupe de musiciens (Richard Buchta)
Richard Storch - Bari mother and baby.jpg|Une mère et son bébé(Richard Štorch)
Richard Storch - Portrait of a Bari family.jpg|Portrait de famille(Richard Štorch)
A. C. Beaton, « Bari: Clans and Age-class system », in Sudan Notes and Records, Vol. XIX, 1936, p. 107–124
F. J. Finch, « Bari child naming », in Sudan Notes and Records, Vol. XX, 1937, p. 166-168
Paul W. Gore, « Notes sur l’ethnicité et les relations ethniques au Soudan », in Égypte/Monde arabe, Première série, Les crises soudanaises des années 80, 15-16, 1993, p. 159-270
Bureng G.V.