Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
Le haut barrage d'Assouan, aussi appelé barrage d'Assouan, en arabe السد العالي, translittéré en as-Sad al-'Aly, est un barrage hydroélectrique construit entre 1960 et 1970, à sept kilomètres en amont de l'ancien barrage d'Assouan, et environ dix kilomètres de la ville d'Assouan, sur le Nil en Haute-Égypte. Considéré comme l'un des plus importants au monde, sa capacité de retenue est de mètres cubes d'eau. Il a été construit en complément de l'ancien barrage d'Assouan (lui-même surélevé deux fois) qui ne donnait pas satisfaction en matière d'efficacité et de sécurité. Ce dernier est toutefois toujours en fonctionnement et continue de produire de l'énergie hydroélectrique. Avant la construction de ce barrage, le Nil inondait chaque été les plaines fertiles de la vallée, en raison de l'affluence d'eaux provenant de toute l'Afrique de l'Est. Ces inondations apportaient des nutriments et des minéraux (limon) qui rendaient fertile le sol de la vallée du Nil et permettaient l'agriculture. Mais l'augmentation de la population dans la vallée rendait nécessaire le contrôle des eaux pour protéger les installations agricoles et les exploitations de coton. Les années de « grandes crues », des récoltes entières étaient perdues, alors que les années où la crue était moindre, la population souffrait de la sécheresse et de famine. Le but de ce projet était de réguler les crues, de produire de l'électricité pour le pays, et de constituer un réservoir d'eau pour l'agriculture. En 1954, le premier ministre égyptien Gamal Abdel Nasser amorce ce projet avec pour objectifs de rendre l’eau disponible tout au long de l’année, d’étendre les surfaces irriguées, d’améliorer la navigation sur le fleuve et de produire de l’électricité. Il permettra également d'atténuer les dégâts engendrés par des inondations ou des sécheresses. Nasser demande d'abord une aide financière à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et une aide technique aux États-Unis et à la Grande-Bretagne qui, dans un premier temps, acceptent d'aider à sa construction, moyennant un prêt de de dollars de leur part.
Anton Schleiss, Giovanni De Cesare, Azin Amini, Romain Nathan Hippolyte Merlin Van Mol
Samuel Luke Vorlet, Valentina Favero