Concept

2,4-Dinitrophénylhydrazine

Résumé
La 2,4-dinitrophénylhydrazine (ou 2,4-DNPH ou DNPH ou réactif de Brady) est utilisée comme test caractéristique des aldéhydes et des cétones. Elle est synthétisée par substitution nucléophile aromatique de l'hydrazine sur le 1-chloro (ou 1-bromo) 2,4-dinitrobenzène. La préparation d’une solution de réactif peut être obtenue ainsi : on dissout doucement de DNPH dans 15 ml de H2SO4 à 98 %, 20 ml d’eau et 70 ml d’éthanol. Cette réaction est exothermique, il faut donc la refroidir avec de la glace. On mélange le composé organique à tester avec de la 2,4-DNPH. Si un précipité jaune-orangé de 2,4-dinitrophénylhydrazone apparaît, le test est positif et le composé organique est soit un aldéhyde, soit une cétone. Sinon, le test est négatif, et le composé organique n'est ni un aldéhyde, ni une cétone. Remarque : Il faut verser le composé carbonylé dans la solution alcoolique acidifiée de 2,4-DNPH (et non l'inverse), car le précipité d'hydrazone formé peut être légèrement soluble dans le composé carbonylé testé. Les précipités des différentes hydrazones formées au cours du test ont des températures de fusion et d'ébullition caractéristiques, permettant de déterminer le réactif de départ. Mais cette façon de caractériser un composé a été abandonnée avec l'arrivée des techniques de spectroscopie, infrarouge notamment. Dans le cadre de la réglementation européenne CE /2008, la 2,4-DNPH n'est pas classifiée à l’heure actuelle comme un produit CMR, bien que les sels d'hydrazine en fassent partie. Cette substance est commercialisée sous forme stabilisée par la présence d’environ 30 % d’eau en masse. Il convient de veiller à ce que la substance ne soit pas amenée à l’état sec car il s'agit d'un solide inflammable. La substance a fait l’objet de notifications auprès de l’Agence européenne des produits chimiques (AEPC). Le groupe principal de notifiants identifie deux classes de dangers : Matière solide inflammable catégorie 1. Toxique aigu catégorie 4 en cas d’ingestion. Les autres groupes de notifiants identifient des classes de dangers supplémentaires.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.