Abbeville | EPFL Graph Search

Abbeville est une commune française, sous-préfecture du département de la Somme, en région Hauts-de-France. Avec en , elle est la du département derrière Amiens, ainsi que la de la région Hauts-de-France. Ancienne capitale du Ponthieu, elle faisait partie de la province puis de la région administrative de Picardie jusqu'en 2015. Elle fait partie du Parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime. Abbeville est située dans le Nord de la France, à au nord-ouest d'Amiens, d'Arras et de Boulogne-sur-Mer, de Rouen, de Lille et de Paris à vol d'oiseau. Traversée par la Somme, Abbeville est une commune arrière-littorale située à seulement de la baie de Somme, de la côte picarde et de la Manche. C'est la capitale historique du comté de Ponthieu et de la Picardie maritime. Somme (fleuve)#La Somme à Abbevillela Somme à Abbeville vignette|Abbeville, au confluent du Scardon et de la Somme, dans l'Ouest du bassin de la Somme. La ville est baignée par la Somme , par son bras artificiel appelé canal de Transit (creusé au ), et par son affluent de rive droite le Scardon (qui reçoit sur le territoire communal l'apport de deux petites rivières, la Drucat et la Novion). Plusieurs zones humides existent : le marais de Saint-Gilles, le marais de Saint-Paul, la bassure de Menchecourt et la Bouvaque. Des petits cours d'eau (la Plume, le Maillefeu, le Fossé Neuf, le Doigt, le ruisseau aux Nonnains) ; certains, ayant été partiellement enterrés s'ils traversent le centre-ville, drainent le fond de vallée qui est sujet aux inondations comme en 2001 , ce qui nécessite leur entretien régulier. Une station existe depuis le . Elle est déplacée deux fois ; depuis le , elle est située près de l'aérodrome, à une altitude de (). Abbeville est sous l'influence d'un climat océanique du fait de sa proximité avec la Manche. Les hivers, comme les étés, sont tempérés et pluvieux ; les jours de neige ne sont pas si rares ( de neige par an en moyenne). Il y a d'orage par an, avec un maximum aux mois de juillet et d'août ; les pluies sont fréquentes et réparties régulièrement dans l'année, avec une quantité de précipitations de sur .

L'architecture souterraine au service de la densification

Jérôme Tacchini

Dans l'optique de restructurer les agglomérations, les principes de densité et mixité ont depuis plusieurs années remplacé ceux d'étalement et de zonage. Accompagnée de valeurs positives comme la réhabilitation de la qualité du vivre en ville, la transformation des villes n'en passe pas moins par la résolution d'une crise spatiale; notamment en cherchant de nouveaux territoires. L'exploitation du sous-sol urbain, en tant que ressource spatiale supplémentaire, est en ce sens de plus en plus envisagée. L'objectif est d'étendre la ville vers sa composante –Z par l'établissement de fonctions dans le sous-sol en vue d'augmenter le potentiel de développement qualitatif et quantitatif d'un lieu donné. Par ailleurs, en l'absence de principes de planification, les réseaux de transport enterrés sont considérés, par hypothèse, comme les vecteurs de ce développement; les nœuds de transfert modal étant les polarités autour desquelles nous souhaitons développer nos agglomérations. Enfin, fréquentés quotidiennement, les souterrains seront à l'avenir des espaces vécus dont les attentes en termes de qualité architecturale seront égales à celles rencontrées en surface, dont l'intelligibilité est assurée aux usagers. Le site lausannois de la Blécherette offre l'opportunité d'investiguer les possibilités de penser un projet par sa dimension souterraine. Le lieu est voué à de grandes transformations directement dépendantes de la construction du métro m3. Son terminus sera ainsi l'élément essentiel de la future porte d'entrée Nord-Ouest de la ville. Le projet questionne la transposition de ce pôle public en sous-sol. Autour de l'interface métro/P+R, il propose des activités commerciales accompagnant les pendulaires et une salle de concert afin d'animer plus intensément le lieu.

2012

Un gymnase à Aigle dans le Chablais: architecture pédagogique

Isaline Moullet

La région du Chablais vaudois est en constante évolution démographique depuis une dizaine d'années. Elle nécessite dès lors un développement de toutes les infrastructures publiques offertes aux habitants à commencer par les équipements scolaires qui doivent accueillir de plus en plus d'enfants. A la fin de la scolarité obligatoire, les jeunes chablaisiens (-iennes) qui désirent poursuivre des études post-obligatoire comme le gymnase (école de maturité ou de diplôme) sont dirigés vers le Gymnase de Burier, situé sur le territoire de la commune de la Tour-de-Peilz (entre Montreux et Vevey). Ce Gymnase est déjà en surpopulation et se trouve relativement éloigné de certaines communes du Chablais vaudois. L'implantation d'un nouveau gymnase permettrait de répondre à cette problématique qui devrait s'accroître ces prochaines années. Le cœur du réseau des transports publics desservant les communes du Chablais se situe à la gare d'Aigle. De ce fait, cette commune a été choisie pour l'élaboration d'un projet de gymnase. Le site se situe au centre du quartier dit « de la Planchette » a environ 600 mètres de la gare. Aujourd'hui plus du quart de la population Aiglonne y habite, répartie dans une quarantaine d'immeubles locatifs. Ce quartier comporte déjà une école enfantine, une école primaire ainsi que des équipements sportifs qui seront mis en relation avec le gymnase projeté. Une telle réalisation aura également pour effet de valoriser la ville, chef lieu du district d'Aigle.

2009

[pãse] Un lieu de silence en ville

Olivier Chenevart

“... des lieux de silence, spacieux et fort étendus, destinés à la méditation, pourvus de hautes et de longues galeries pour les intempéries ou le trop ardent soleil”. F. Nietzsche. “Des lieux d'intériorité dans un océan d'extériorité. Des lieux de protection au coeur d'un univers ressenti comme tissé d'agressions de toutes natures. Des lieux de spiritualité séculière”. P. Besret.

2000