Le féminisme postmoderne est une théorie féministe qui incorpore la réflexion postmoderne et poststructuraliste afin de dépasser la division entre le et le féminisme radical.
Le féminisme partage une affinité avec la philosophie postmoderne puisqu'il s'intéresse aussi aux actes de langage.
Ce qui distingue fondamentalement le féminisme postmoderne des autres formes du féminisme est l'idée que le sexe, ou du moins le genre, est une construction sociale qui s'opère par le langage. Cette thèse a été mise en avant par Judith Butler dans son ouvrage publié en 1990 Gender Trouble. Elle part des travaux de Simone de Beauvoir, Michel Foucault, Jacques Lacan et Luce Irigaray afin de les critiquer.
Butler critique la distinction habituelle entre le sexe, qui ressortirait du biologique, et le genre, qui serait une construction sociale. Selon elle les objets matériels sont aussi des constructions sociales. De plus elle condamne l'idée que le genre, construction sociale, serait toujours créé de la même façon. Comme elle maintient que la subordination des femmes n'a pas une seule cause ni une seule solution, les critiques du féminisme postmoderne en concluent qu'il est dès lors impossible d'avoir une vision claire de l'action à entreprendre. Par ailleurs, Butler elle-même rejette le terme de féminisme postmoderne qu'elle trouve trop vague pour signifier quelque close de clair.
Bien que le postmodernisme résiste à la caractérisation, il est possible d'identifier des thèmes que les féministes postmodernes partagent. Mary Joe Frug explique que l'un des principes du postmodernisme est de penser que l'expérience humaine est liée d'une façon inextricable avec le langage. Le pouvoir ne s'exerce pas seulement par la force mais aussi par le langage qui définit la réalité.
Frug explique aussi que le sexe n'est pas naturel ni déterminé complètement ou définissable.
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vignette|Femmes noires américaines travaillant dans une usine pendant la Seconde Guerre mondiale en 1943 et pouvant à la fois être victime de sexisme et de racisme. L’intersectionnalité (de l'anglais intersectionality) ou intersectionnalisme est une notion employée en sociologie et en réflexion politique, qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de stratification, domination ou de discrimination dans une société.
The feminist movement, also known as the women's movement, refers to a series of social movements and political campaigns for radical and liberal reforms on women's issues created by the inequality between men and women. Such issues are women's liberation, reproductive rights, domestic violence, maternity leave, equal pay, women's suffrage, sexual harassment, and sexual violence. The movement's priorities have expanded since its beginning in the 1800s, and vary among nations and communities.
vignette|Simone de Beauvoir 1955 La théorie féministe est un aspect du féminisme porté sur la théorisation et la réflexion philosophique. Son but est de comprendre la nature de l'inégalité entre les genres. Il examine la place des femmes en faisant référence à des domaines des sciences sociales comme l'anthropologie, la sociologie, la communication, la psychanalyse, la philosophie, etc. Les théories féministes apparaissent dès 1794 avec la publication de A Vindication of the Rights of Woman par Mary Wollstonecraft.