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Un indice de la qualité de l'air est une mesure de la qualité de l'air, permettant de synthétiser différentes données sous la forme d'une valeur unique. En 2016, d'après un nouveau modèle de qualité de l'air basé sur des données satellitaires, du transport aérien et plus de d'analyse de l'air au sol (rurales et urbaines), produit par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Université de Bath, 92 % de la population mondiale respire un air trop pollué. Selon l'OMS, la pollution de l'air extérieur cause environ trois millions de décès par an, et millions de morts sont dues à la pollution de l'air intérieur et extérieur (soit 11,6 % des décès dans le monde). C'est pourquoi un nombre croissant de villes dans le monde surveillent l'état de leur air et publient un indice de qualité de l'air qui remplit principalement trois fonctions : évaluation de la qualité de l'air, aide à la décision, et communication au public. Mi-2014, l'OMS a publié une base de données répertoriant l'exposition des populations aux particules fines, et en 2015, un a été créé, né d'une initiative sociale lancée en 2007, et associé à une carte interactive permettant de visualiser les villes les plus polluées au monde. Le projet européen « Common information to European air » (Citeair) a mis en place en 2006 un indice de qualité de l'air, également appelé Citeair, qui permet de comparer la pollution d'une centaine de villes européennes. Une carte du réseau de détecteurs Sensor.Community (nommé Luftdaten jusqu'en janvier 2020) permet également de comparer les niveaux de pollution (de particules fines) dans toutes les régions d'Europe à partir de détecteurs installés chez des particuliers. Il s'agit d'un projet open source de « science collaborative » développé à l'origine à Stuttgart en Allemagne, dans le cadre de l'initiative Code for Germany de l'Open Knowledge Foundation Germany. L'équipe a facilité la fabrication d'un détecteur de particules bon marché (environ en 2019), dont l'efficacité est reconnue.
Dusan Licina, Shen Yang, Akila Muthalagu
Athanasios Nenes, Julia Schmale, Andrea Baccarini, Roman Pohorsky, Sukriti Kapur