225px|vignette|Les princesses de sang impérial Masako et Fusako posant en uniforme de marine ; elles sont membres de la dynastie impériale japonaise, apparentées à l'empereur Hirohito.
225px|vignette|Kyokujitsu-ki, le drapeau au "soleil rayonnant" était l'insigne de l'amirauté japonaise sous l'ère Meiji ; sa présence dans le Pacifique l'a assimilé à l'empire du Japon pour ses opposants ; il est encore aujourd'hui employé sur les bâtiments de la Force maritime d'autodéfense japonaise.
Le militarisme japonais fait référence à l'idéologie de l'empire du Japon qui voulait que le militarisme domine la vie politique et sociale de la nation, et que la puissance de l'Empire dépende de celle de l'armée.
Les militaires avaient beaucoup d'influence sur la société japonaise durant la restauration de Meiji. Presque tous les dirigeants au cours de l'ère Meiji (que ce soit dans l'armée, la politique ou les affaires) étaient des ex-samouraïs ou des descendants de samouraïs, ils partageaient un ensemble de valeurs et de perspectives. Le récent gouvernement de Meiji considérait que le Japon était menacé par l'impérialisme occidental, et une des principales motivations de la politique du Fukoku kyōhei ("Enrichir le pays, renforcer l'armée") était la volonté de consolider les bases économiques et industrielles du Japon, de sorte qu'une armée forte puisse être établie pour défendre le Japon contre les puissances étrangères.
Les enjeux nationaux de cette époque réclamaient également une armée forte. Le premier gouvernement de Meiji était menacé par des révoltes internes, telles que la rébellion de Saga ou la rébellion de Satsuma, et de nombreux autres soulèvements ruraux.
La mise en place de la conscription militaire universelle, introduite par Aritomo Yamagata en 1873, avec la proclamation du Rescrit impérial aux soldats et aux marins de 1882 a permis aux militaires d'endoctriner des milliers d'hommes de divers milieux sociaux avec les valeurs militaro-patriotiques et le concept de la fidélité inconditionnelle à l'empereur qui était la base de l'État japonais (kokutai).
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vignette|Civils chinois enterrés vivants. Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.
vignette|Champignon atomique de l'explosion nucléaire de Nagasaki. Le débat sur les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki porte sur les justifications militaires et pragmatiques ainsi que les controverses morales et juridiques entourant la décision par les États-Unis d'utiliser l'arme nucléaire sur Hiroshima puis sur Nagasaki les 6 et 9 août 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les défenseurs de ces bombardements atomiques déclarent qu'ils ont entraîné la capitulation japonaise et ont ainsi évité aux deux bords de lourdes pertes qu'auraient provoqué l'invasion terrestre du Japon et la prolongation de la guerre.
L'incident du (二・二六事件 Ni-niroku jiken) ou « incident 2-2-6 » est une tentative de coup d'État qui eut lieu au Japon, du 26 au , organisée par la faction ultra-nationaliste de l'Armée impériale japonaise, les partisans de la voie impériale inspirée par l'idée de restauration de Shōwa. Plusieurs hommes politiques furent assassinés et le centre de Tokyo fut pendant une courte période aux mains des insurgés avant que le putsch ne soit réprimé.