Un cantique pour Leibowitz (titre original : en) est un roman de science-fiction post-apocalyptique de l'auteur américain Walter M. Miller, paru aux États-Unis en 1960 et publié en France en 1961.
À la fin du , les rescapés du feu nucléaire décident de détruire tous les livres, désormais conçus comme les instruments abjects d'une science qui a détruit l'humanité. Isaac Leibowitz, un ancien ingénieur, fonde alors un ordre monastique destiné à sauver les derniers ouvrages qui ont échappé à la vindicte populaire. Quelques siècles plus tard, frère Francis, membre de l'ordre albertien de Leibowitz, découvre dans un vieil abri anti-atomique de vieilles reliques qui laissent entrevoir la fin d'une période d'obscurantisme et le renouveau de la science.
Un cantique pour Leibowitz est un roman de science-fiction de Walter M. Miller, publié sous sa forme définitive en 1960. Le roman est un fix-up de trois nouvelles tout d'abord publiées entre 1952 et 1957 dans le magazine spécialisé américain en. Chaque partie décrit la vie d'une communauté monastique installée dans l'abbaye de saint Leibowitz, située sur le territoire nord-américain, à une époque différente : la première partie, lat, se déroule au , la seconde, lat, se déroule au , tandis que la troisième, lat, se déroule au . Les citations latines qui servent de titre à chaque partie sont tirées de la Bible.
Une version raccourcie de ce roman a paru en France dans Le Matin des magiciens (1960).
Après de nombreuses années de silence, Walter M. Miller décide d'écrire une suite à son premier roman : L'Héritage de saint Leibowitz (titre original en), mais il se suicide par balle sans avoir achevé son œuvre. Cet ouvrage sera finalement terminé par l'auteur américain Terry Bisson et publié en 1997.
Walter M. Miller a nourri son œuvre de sa participation aux missions de l'armée de l'air américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et des profondes réflexions que lui inspire la première attaque atomique américaine sur la ville japonaise d'Hiroshima.