BhutaBhūta (en sanskrit IAST ; devanāgarī : भूत) ou mahābhūta (महाभूत)Dans l'hindouisme, Māhabhūta est synonyme de Bhūta. Dans le bouddhisme, ce terme signifie les quatre grands éléments à savoir: Terre, Eau, Feu et Air. désigne dans la philosophie du Sāṃkhya l'un des cinq éléments grossiers (pañca-mahābhūta ou pañcabhūta). Il y a cinq éléments grossiers qui sont: l'Espace, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre. Ceux-ci sont en correspondance avec les cinq éléments subtils (tanmātra) qui les ont produits.
SatipatthanaSatipaṭṭhāna (pali ; smṛti-upasthāna en sanskrit), signifie ou . Il s'agit d'un membre essentiel de la pratique bouddhique : l'attention doit être établie, maintenue à chaque instant. Cette attention (sati), dans le cadre bouddhique, consiste en une présence claire, une conscience claire des choses et des événements mentaux. Le Satipatthana sutta est présent dans deux sections du Canon pali, donc en deux versions : il y a le Satipatthana sutta (dans le Majjhima Nikaya, MN 10), et le Mahasatipatthana sutta (dans le Dīgha Nikāya, DN 22).
Kleshas (Buddhism)Kleshas (kleśa; किलेस kilesa; ཉོན་མོངས། nyon mongs), in Buddhism, are mental states that cloud the mind and manifest in unwholesome actions. Kleshas include states of mind such as anxiety, fear, anger, jealousy, desire, depression, etc. Contemporary translators use a variety of English words to translate the term kleshas, such as: afflictions, defilements, destructive emotions, disturbing emotions, negative emotions, mind poisons, and neuroses.
Coproduction conditionnéeLa coproduction conditionnée, parfois appelée coproduction conditionnelle (pratītyasamutpāda प्रतीत्यसमुत्पाद, en sanskrit, prononcer /prətī:tyə səmŭtpα:də/ ; paṭiccasamuppāda पटिच्चसमुप्पाद, en pāḷi ; ) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. L'essentiel du concept réside dans la notion d'interdépendance. Ainsi, dans le bouddhisme, tous les phénomènes sont composés et interdépendants, que ce soient les objets physiques, les sensations, les perceptions, la pensée, la conscience.
NāmarūpaNāmarūpa (sanskrit IAST, pāli ; composé de nāma « nom, esprit » et rūpa « forme, corporéité ») désigne dans le bouddhisme l'illusion d'exister comme individu. Cette illusion est la quatrième cause de la souffrance dans la chaîne des causes de la souffrance (pratītyasamutpāda) qui en comporte douze. Dans l'hindouisme, nāmarūpa est le terme qui désigne le monde connu, celui de l'illusion, maya, l'opposé de la Vérité, Brahman.
SparśaSparśa (sanskrit en devanāgarī : स्पर्श ; pâli : Phassa ; japonais : soku), est un terme, qui sous sa forme sanskrite, signifie « toucher » ou « contact ». Ce terme est aussi un concept de la philosophie indienne. Dans le système philosophie du Sāṃkhya, le toucher (sparśa) est l'objet de perception (tanmātra) associé à l'organe des sens (jñānendriya) appelé la peau (tvak). Cet élément rudimentaire subtil est produit par l'organe interne désigné par ahaṃkāra et est la cause productrice du mahābhūta vāyu (Air).
UpekṣāUpekṣā (sanskrit: उपेक्षा; pâli : upekkhā), l'équanimité, impartialité, ou imperturbabilité, est l'un des concepts centraux du bouddhisme. Elle renvoie à une absence de différenciation ou de préférence. L'équanimité est une qualité particulière, associée à la sagesse, prajñā, qui diffère de l'indifférence. L'indifférence est simplement une sensation, vedanā, ni agréable ni déplaisante. Mais l'équanimité est « qualité morale » : non pas une sensation mais une volition, saṃskāra.
IndriyaIndriya (pāli ; sanskrit, devanāgarī: इन्द्रिय ; japonais : kon) signifie « faculté ». Dans le bouddhisme, les abhidhamma recensent vingt-deux facultés, qui désignent tant les facultés physiques que mentales. Dans l'hindouisme, certaines écoles de philosophie indienne āstika dénombrent dix facultés liées à la perception et à l'action, qui dans la philosophie samkhya font partie des vingt-cinq principes essentiels (tattva). Dans la doctrine du Sāṃkhya de Kapila, on dénombre onze facultés de perception (indriya) exposées dans la Sāṃkhya Kārikā composé par Īśvarakṛṣṇa.
SaṃjñāSaṃjñā ou Sañjñā (du संज्ञा ; en सञ्ञा, saññā) est un terme qui signifie « perception », « conscience » ou encore « conscience individuelle ». C'est aussi le concept de perception dans la philosophie bouddhique. La perception est l'un des cinq agrégats. Il s'agit donc de l'un des constituants qui sont par erreur perçus comme un être, à savoir le corps, les sensations, les perceptions, les formations et la conscience. Samjñā est un terme classiquement compris comme perception des caracteristiques distinctives des différents objets.
SampajaññaSampajañña (Pāli; Skt.: saṃprajanya, Tib: shes bzhin') is a term of central importance for meditative practice in all Buddhist traditions. It refers to "The mental process by which one continuously monitors one's own body and mind. In the practice of śamatha, its principal function is to note the occurrence of laxity and excitation." It is very often found in the pair 'mindfulness and introspection' or 'mindfulness and clear comprehension) (Pali: Sati sampajañña, Skt.: smṛti saṃprajanya).