thumb|L'eau distribuée au robinet en France doit répondre aux normes de qualité des eaux destinées à la consommation humaine, édictées au niveau européen.
Une eau liquide est dite potable (du latin potabilis, qui signifie « qui peut être bu ») lorsqu'elle présente certaines caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine.
Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques, les pays et, dans certains pays, selon l'autorité responsable de la définition. Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique, scientifique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisqu'une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.
Par exemple, les paramètres fréquemment réglementés sont :
la qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ;
certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : , sulfates : ) ;
la présence de substances dites indésirables (nitrates : , nitrites, pesticides) ;
la présence de substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures) ;
certains paramètres microbiologiques ; l'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes, notamment de coliformes fécaux).
Ces normes se dégradent. En France, selon la directive européenne , le nombre de paramètres qualitatifs est ainsi passé entre 1989 et 2003 : microbiologiques, chimiques, indicateurs et de radioactivité.
Les seuils de tolérance augmentent également : cinq fois plus de pesticides autorisés depuis 2011, vingt fois plus de nitrates depuis 1920. La teneur maximale en minéraux est passée de en 1961 puis à aucune limite depuis la directive européenne.
La conformité à ces paramètres peut s'obtenir par un traitement spécifique de l’eau ; parfois, un simple stockage en milieu hermétique (citerne souple) permet la stabilisation biologique.
L'eau est vecteur de nombreux parasites, bactéries ou virus. Il faut prendre des précautions avant de consommer de l'eau dans la nature.